
"Cher Silvio, peut-on lire dans cette missive.
Je te fais parvenir cette lettre par l'intermédiaire de tes concitoyens, qui sont venus en Libye nous apporter leur soutien dans un moment aussi difficile pour le peuple de la Grande Jamahiriya.
J'ai été surpris par l'attitude d'un ami avec qui j'ai scellé un traité d'amitié favorable à nos deux peuples.
J'aurais espéré de ta part au moins que tu t'intéresses aux faits et que tu tentes une médiation avant d'apporter ton soutien à cette guerre.
Je ne te blâme pas pour ce dont tu n'es pas responsable car je sais bien que tu n'étais pas favorable à cette action néfaste qui n'honore ni toi ni le peuple italien.
Mais je crois que tu as encore la possibilité de faire marche arrière et de faire prévaloir les intérêts de nos peuples".
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