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Le mollah Haibatullah Akhundzada a été nommé à la tête des talibans en mai 2016 lors d’une rapide transition du pouvoir, quelques jours après la mort de son prédécesseur, Mansour, tué par une frappe d’un drone américain au Pakistan. Voici son portrait.
Avant sa nomination, on savait peu de choses d’Akhundzada, jusque-là plus versé dans les questions judiciaires et religieuses que dans l’art militaire.
Si cet érudit jouissait d’une grande influence au sein de l’insurrection, dont il dirigeait le système judiciaire, certains analystes estimaient que son rôle à la tête du mouvement serait davantage symbolique qu’opérationnel.
Fils d’un théologien, originaire de Kandahar, coeur du pays pachtoune dans le sud de l’Afghanistan et berceau des talibans, Akhundzada a rapidement obtenu une promesse de loyauté de la part d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda.
L’émir des croyants
L’Égyptien l’a qualifié d’”émir des croyants”, une appellation qui lui a permis d’asseoir sa crédibilité dans l’univers jihadiste.
Akhundzada a eu la délicate mission d’unifier les talibans, fracturés par une violente lutte pour le pouvoir après la mort de Mansour et la révélation qu’ils avaient caché pendant des années la mort du fondateur du mouvement, le mollah Omar.
Il a réussi à maintenir la cohésion du groupe et a continué à rester plutôt discret, se limitant à diffuser de rares messages annuels lors des fêtes islamiques.
3 Commentaires
Mitou
En Août, 2021 (11:38 AM)Mimi
En Août, 2021 (11:42 AM)Participer à la Discussion