
La Sûreté de l'Etat belge soupçonne un Bruxellois de 31 ans, proche de milieux radicaux, de vouloir se faire engager à tout prix au sein de la police.
"Imadeddine B. cherche par tous les moyens à intégrer les services de police. Il s'agit plus que probablement d'une tentative d'infiltration des forces de l'ordre. Il présente un réel danger", ont prévenu les renseignements belges.
Cet habitant de Jette présente un CV pourtant impressionnant: bachelier en droit, bilingue, travailleur social, formé à la police fédérale et locale. Pourtant, il aurait des liens avec des groupes liés à l'islam radical. Comment se fait-il qu'il soit dans le collimateur de la Sûreté de l'Etat? Personne ne veut en dire plus pour l'instant.
La police sur le qui-vive
Quoi qu'il en soit, la police prend l'information très au sérieux. Depuis le démantèlement de la cellule de Verviers, les forces de l'ordre sont sur le qui-vive: elles sont devenues l'une des cibles principales des djihadistes et de leur sympathisants. La police a d'ailleurs envoyé une lettre à tous ses services pour les mettre en garde.
Selon le porte-parole de la police Peter De Waele, il est plutôt rare que l'on refuse un job à un candidat sur base de soupçons de radicalisation. "Le nom de chaque candidat est soumis à quatre filtres: le registre national, les bases de données de la police, le casier judiciaire et une enquête de la police locale à propos d'antécédents et du cercle d'amis. Seulement quand tous les signaux sont au vert, la candidature est acceptée", explique-t-il.
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