
Laurent Fabius a de nouveau défendu la nécessité de livrer des armes à la Coalition nationale syrienne, estimant que c'était le meilleur moyen de faire rempart contre les groupes les plus extrémistes, à commencer par les islamistes proches d'Al-Qaida.
"Bachar ne veut pas bouger. Si ça continue comme aujourd'hui, non seulement il va y avoir de plus en plus de morts mais le risque c'est que ce sont les plus extrémistes, c'est-à-dire Al Qaïda, qui finalement prennent le dessus", a dit le ministre des affaires étrangères sur France 3, dimanche 17 mars.
Soulignant que la Coalition nationale syrienne était aujourd'hui reconnue par plus d'une centaine de pays, le chef de la diplomatie française a indiqué que, si des armes devaient être livrées, elles le seraient à la branche militaire de cette coalition.
"Si on veut arriver à une solution politique, ce qui est nécessaire, il faut bouger la situation militaire sur le terrain et, pour la faire bouger, il faut que les résistants puissent avoir des armes pour lutter contre les avions qui les mitraillent", a-t-il plaidé.
"À UN MOMENT, IL FAUT RÉPONDRE"
La France et la Grande-Bretagne ont plaidé avec un succès mitigé devant le sommet européen réuni en fin de semaine à Bruxelles pour une levée de l'embargo sur les livraisons d'armes à l'opposition. La question sera évoquée par les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept en fin de semaine prochaine à Dublin.
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