Le 8 novembre 2016, Donald Trump était élu à la présidence des Etats-Unis à la surprise générale. Ni la presse, ni les sondages d'opinion, ni même son propre camp républicain n'avaient en effet misé sur la victoire du milliardaire. Au terme d'une campagne d'une rare férocité, marquée par son agressivité verbale et ses annonces radicales, les urnes livraient leur verdict sans appel. Aujourd'hui, quel bilan peut-on tirer de cette première année de mandat? Il avait annoncé vouloir ériger un mur (ou plutôt étendre l'actuel) tout au long de la frontière mexicaine.
Il voulait supprimer l'Obamacare, mesure phare de son prédécesseur, se retirer des accords de Paris sur le climat, instaurer un strict décret anti-immigration et faire marche arrière sur le nucléaire iranien. Mais qu'a-t-il réellement fait de concret? Changement de ton Chantre de la communication simplifiée, Donald Trump a résolument "révolutionné" le ton présidentiel. L'éloquence verbale d'Obama et sa légendaire élégance protocolaire appartiennent désormais à l'Histoire. Le nouveau pensionnaire de la Maison-Blanche s'exprime en effet dans un vocabulaire d'une pauvreté sans précédent, à tel point qu'il en indispose les traducteurs internationaux.
Le choix résulte-t-il d'une stratégie destinée à le rapprocher de la population, hostile aux politiciens hautains et "déconnectés des réalités", ou d'une réelle limite intellectuelle? Cette première année a en tout cas été marquée par ses tweets matinaux quotidiens et un langage très informel, insultant par moments et régulièrement "hurlé" en lettres capitales. Délaissé, le compte officiel de la présidence (@POTUS) semble quant à lui réduit à un rôle purement protocolaire.
Publiquement, Donald Trump n'a accordé qu'une seule conférence de presse... pour 2.467 tweets. La promesse du mur? Non tenue Donald Trump avait promis qu'il érigerait un mur à la frontière mexicaine et que le Mexique paierait l'addition. Un an plus tard, les travaux n'ont pas encore débuté. Pire: aucune date n'a été fixée et Mexico n'a surtout pas l'intention de financer sa construction. Le coût de cette entreprise, aussi absurde que pharaonique, varie de 10 à 20 miliards de dollars, selon les différentes sources d'analyses de devis.
La promesse de la croissance?
Tenue mais... Selon les dernières estimations du département du Commerce, l'économie américaine se porte à merveille et jouit d'un taux de croissance de 3%, soit bien meilleur que les prévisions: "À première vue, l'économie américaine gagne en solidité, avec deux trimestres consécutifs de croissance supérieure à 3%". Des chiffres à relativiser car si les indices boursiers ont le sourire, le taux de chômage chute, avec un chiffre de 4,1% en octobre, au plus bas depuis 2000. Sur le marché du travail, Donald Trump se vante d'avoir contribué à la création de 1,65 million d'emplois.
Enfin, le retrait des Etats-Unis du Partenariat transpacifique (TPP) reste à ce jour la seule promesse commerciale tenue par l'administration Trump. Annuler l'Obamacare? Plus difficile que prévu Donald Trump s'était donné pour mot d'ordre d'annuler au plus vite la mesure phare de son prédécesseur, considérée comme un gouffre financier par le camp républicain, mais la tâche s'avère décidément plus ardue que prévu. Cette forme de sécurité sociale universelle, destinée aux citoyens américains les plus démunis, garantit un accès facilité aux soins de santé à 20 millions de personnes dans le besoin et dans l'incapacité de s'offrir une assurance, onéreuse outre-Atlantique.
Pourtant majoritaires au Sénat, les républicains ont renoncé à voter l'abrogation de l'Obamacare, faute de consensus au sein du parti. Ex-adversaire d'Obama, l'emblématique John McCain incarne cette résistance interne. Retrait de l'Accord de Paris? Promesse tenue Le 1er juin dernier, le président des Etats-Unis a confirmé le retrait redouté de son pays de l'accord de Paris. Lors de la COP21, 195 États, dont la Chine, s'étaient en effet engagés à limiter le réchauffement climatique à 1,5°c d'ici 2050. Donald Trump n'a jamais caché ses convictions climatosceptiques et y voit même une manoeuvre machiavélique de Pékin pour miner l'industrie américaine.
Or, depuis que la Syrie a annoncé sa participation, les Etats-Unis se retrouvent bien seuls dans l'opposition. Instaurer un décret migratoire? Promesse tenue La mesure a provoqué une réelle bataille juridique mais Donald Trump semble tenir ses promesses pour le moment. Après de multiples annonces et de multiples blocages, le président a signé le 25 septembre dernier un troisième décret interdisant l'accès au territoire américain aux ressortissants de sept pays, majoritairement musulmans: le Yémen, la Syrie, la Libye, l'Iran, la Somalie, la Corée du Nord et le Tchad.
Immédiatement contesté par le tribunal fédéral du Maryland, puis par l'État d'Hawaï, ce décret présidentiel a été validé par la Cour suprême qui a annulé dans la foulée ces tentatives d'obstruction. La résistance n'a pas dit son dernier mot mais si elle peut ralentir le processus, elle ne semble toutefois pas en mesure de remporter le combat. Accord sur le nucléaire iranien Victoire symbolique de Barack Obama et des Européens, l'accord sur le nucléaire iranien a permis d'enterrer la hache de guerre avec Téhéran.
Très fortement contesté par Donald Trump, dès la campagne présidentielle, cet accord subit depuis un an les attaques répétées du président américain. Il avait promis de le "déchirer", il s'est finalement contenté, entêté, de refuser de le "certifier". Devant le désaveu unanime de l'Union européenne, de l'AIEA et même de son propre secrétaire à la Défense. Trump a donc, partiellement, baissé les armes mais se retrouve une fois de plus isolé sur la scène internationale. Et le reste? Au-delà de ses promesses, sa première année de mandat a été marquée par de nombreuses enquêtes, des démissions en cascade et de multiples joutes verbales internationales.
Du porte-parole controversé Sean Spicer, au sulfureux Stephen Bannon, en passant par le fiasco Anthony Scaramucci, pas moins de 27 collaborateurs de l'administration Trump ont dû quitté le navire en un an, résume Le Monde. Le directeur du FBI a également été poussé à la démission devant son refus manifeste de collaborer pleinement sur le dossier russe. En Syrie, le président américain a pris le risque de bombarder les forces du régime et de déclencher une dangereuse escalade du conflit avec la Russie.
Enfin, son affrontement public avec le leader nord-coréen Kim Jong-un a laissé planer le spectre d'une guerre nucléaire et suscité les pires inquiétudes chez les voisins sud-coréens et japonais, victimes collatérales potentielles. Et sa popularité? Après une année houleuse de contestations tous azimuts, de tentative de déstabilisation, voire de destitution, d'accusations de collusion avec Moscou, de mensonges et d'incapacité à diriger le pays, le plus fort de la tempête semble désormais derrière lui.
Son taux de popularité oscille aujourd'hui entre 33 et 38%, précise Le Temps. Un score faible mais pas aussi catastrophique que l'on pouvait le prévoir au vu du personnage. À noter qu'aucune loi majeure n'a été votée au Congrès depuis le début de son mandat et que le président a passé 73 jours à jouer au golf, soit une activité au coût évalué à près de... 80 millions de dollars pour le contribuable, selon le site consacré Trump Golf Count. Grand adepte du "green", Barack Obama l'avait foulé 306 fois en huit ans et deux mandats. À son rythme actuel, Donald Trump pourrait le doubler en un seul...
3 Commentaires
Lupourvous
En Novembre, 2017 (12:41 PM)Mardi 8 novembre 2016, après une très longue journée, j’ai annoncé 1 heure 30 avant les grands médias francophones la victoire écrasante de Donald Trump par 304 votes contre 227. Quelle gifle, quelle humiliation !
Lorsque j’ai pensé qu’il faudrait faire l’important bilan de la première année du Président Donald Trump car je savais que ces mêmes médias ne se sont pas remis de leur échec, et qu’ils n’étaient pas capable de le faire, deux images ont traversé mes pensées.
La première concerne les médias américains honnêtes, dont les journalistes réunissent les données comme je le fais, et dressent la liste des accomplissements du Président Trump, tandis que les médias de gauche, la majorité, minimisent, interprètent avec une mauvaise foi surprenante, oublient les faits impossibles à nier, pour affirmer que Trump n’a rien fait, ou pas grand-chose.
La seconde image la voici :
Hillary Clinton a été battue, et rien que cela est un accomplissement majeur du président Trump impossible à oublier. Cette femme est la corruption, le mensonge, la duperie, la fausseté, l’arrivisme, le dédain, incarnés. Elle est Obama + la corruption.
Et je dois dire, j’ai aussi cette image en tête :
Jeb Bush, le mou, le «low energy» comme l’a surnommé Donald Trump durant la campagne, le candidat républicain que le marécage de Washington, l’establishment, avait choisi pour l’Amérique, et n’a pas digéré que les citoyens aient osé lui préférer le candidat de leur choix.
Qu’on l’accepte ou pas– et ni les Démocrates, ni beaucoup de Républicains de Washington l’acceptent encore aujourd’hui – Donald Trump l’outsider, Donald Trump le non-politicien, Donald Trump l’inexpérimenté en politique, le maladroit, le quelques fois grossier et le toujours indifférent au politiquement correct, Donald Trump l’homme au grand cœur, a éliminé en une fois la dynastie Bush et la dynastie Clinton réunies, les deux familles les plus puissantes de Washington, et battu 17 concurrents Républicains prestigieux.
Ca, c’est l’effet Trump !
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Emploi
En juin 2016, Obama est en campagne pour aider Clinton à se faire élire. Il annonce lors d’un meeting politique que les emplois ne reviendront pas. Il se moque du candidat Trump en demandant au public si ce dernier, qui promettait de créer des millions d’emplois nouveaux, a une baguette magique. (1) Le public a beaucoup ri, Obama aussi.
… Et Trump a ajouté 298 000 emplois le 1er mois de sa présidence.
A fin octobre 2017, près de deux millions d’emplois nouveaux ont été créés en un an.
+ 260 000 pour le seul mois d’octobre.
Pour résumer, trois chiffres :
le taux de chômage est au plus bas depuis 17 ans à 4,1%,
le taux de participation à l’emploi est le plus élevé depuis 7 ans,
Le nombre de personnes vivant de bons alimentaires est à son plus bas depuis 7 ans.
Et Trump a accompli tout cela «simplement» en ordonnant des coupes dans les réglementations et en allégeant la lourdeur bureaucratique, en annulant de stupides restrictions environnementales extrémistes et prédatrices pour l’emploi– et il n’a même pas encore réduit la fiscalité des entreprises ni fait voter le rapatriement des milliards de bénéfices qu’elles laissent à l’étranger pour éviter les taxes confiscatoires.
Voici 10 sociétés qui ont rapatrié les emplois aux Etats-Unis (2)– comme Trump l’avait promis :
Bayer (9000 emplois avec le rachat de Monsanto),
Amazon (100 000 emplois les 18 prochains mois),
Ford a annulé la construction d’une usine d’1,6 milliard $ au Mexique, et redéveloppe une usine du Michigan et crée 700 emplois,
IBM (25 000 emplois et 1 milliard d’investissements),
Walmart (10 000 emplois),
Sprint (5000 emplois),
Lockheed Martin (1800 emplois),
Hyundai (+3,1 milliards d’investissements en 5 ans -nombre d’emplois non spécifié),
General Motors (1500 emplois, 1 milliard d’investissements),
Sans oublier Carrier qui pendant la campagne présidentielle a annulé la fermeture d’une délocalisation et gardé 1100 emplois).
Obama peut rire…
Immigration illégale
L’immigration illégale à la frontière avec le Mexique (c’est un des cancers de l’Amérique, qui maintient les bas salaires des emplois non qualifiés) a chuté de 78%. Et le mur n’est pas encore construit. Le président doit choisir parmi les différentes propositions tests qui ont été construites. Le mur ne sera pas en béton, on pourra voir au travers, voir ce qui se trame de l’autre côté.
En janvier, le département de la Sécurité intérieure mettait un frein à la migration depuis les pays musulmans, et n’envoyait plus ses agents à l’étranger afin d’interroger les demandeurs d’asile.
Fin janvier, le Président interdisait par décret pour une durée de 90 jours l’entrée sur le territoire américain de ressortissants de 7 pays musulmans. Migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, qui n’avaient pas de gouvernement fonctionnel pour documenter le passé des candidats ne pouvaient plus entrer sur le sol américain, afin d’éviter l’infiltration de terroristes sous de fausses identités, comme l’Europe le vit au quotidien.
En avril, Trump signait un ordre exécutif pour remplacer le programme de visa H-1B par un programme au mérite.
Contestée par plusieurs juges de gauche multiculturalistes, l’interdiction d’entrée est finalement jugée conforme à la Constitution par la Cour suprême en octobre– à l’unanimité. Le nouveau décret a été de nouveau bloqué par deux juges, leur décision sera de nouveau annulée par la Cour suprême.
Après l’attentat terroriste de Manhattan, commis par un musulman arrivé aux Etats-Unis grâce à la loterie d’immigration, Trump annonce qu’il va supprimer ce programme qui ne permet pas de choisir la qualité des demandeurs.
Villes ouvertes (ou villes sanctuaires) : Trump met en place les lois qui retirent l’aide financière fédérale aux villes qui refusent de remettre aux autorités fédérales les détenus étrangers résidents illégalement sur le territoire américain.
Trump a lancé une guerre ouverte et totale contre le gang MS13 d’origine sud-américaine, considéré comme le plus violent et meurtrier des Etats-Unis du fait que ses membres torturent et tuent pour semer la terreur et recruter dans les quartiers latinos.
Justice
Après le décès du juge à la Cour suprême Antonin Scalia, le candidat Trump promet de le remplacer par un juge aussi conservateur que lui.
Promesse de campagne tenue, Neil Gorsuch est nommé en mars. Il est le plus «Scalia compatible» de tous les candidats, hautement respecté par les conservateurs.
En juin 2017, le Los Angeles Times lui reproche d’appliquer de trop près la constitution. «C’est un militant conservateur confiant, qui tire la loi vers la droite sur la religion, les droits des armes à feu, les droits des homosexuels et le financement des campagnes électorales» écrit le LA Times (3).
Allison Eid, juge à la Cour suprême du Colorado, a été choisie par Trump pour remplacer Neil Gorsuch à la cour d’appel fédérale basée à Denver. Eid, une conservatrice, a été élue le 5 novembre par le Sénat par 56 voix contre 41.
A fin octobre, les Etats-Unis ont confirmé 16 juges choisis par Trump (1 à la Cour suprême, 8 aux Cours d’appel fédérales, 4 aux Cours de districts, 3 aux Cours d’appel des Vétérans). 46 nominations attendent la validation du Sénat.
A fin octobre toujours, le Président Trump a nommé près de trois fois plus de juges que le président Obama à la même période, 61 contre 22 pour Obama et 59 pour GW Bush.
Les juges approuvés par le président Trump sont en moyenne 8 à 9 ans plus jeunes que ceux nommés par Obama, ce qui veut dire qu’il a rajeuni et redynamisé le système judiciaire.
Paul Ryan, le chef du parti Républicain à la chambre des représentants a déclaré récemment sur Fox news que sous la présidence Trump, la chambre a passé 337 lois de plus qu’Obama à la même période, soit plus que Bush, plus que Clinton et plus que HW Bush.
«Bien que plus de lois ont été votées cette année sous Trump que sous Bush, Obama et Clinton, 274 sont toujours bloquées au Sénat» a précisé Ryan.
Parmi les lois importantes votées par la Chambre, Paul Ryan a cité :
Annulation et remplacement de la loi Dodd Frank votée par Obama en 2010 et qui entrave le secteur financier.
Vote de la Kate’s law qui punit de prison automatique les étrangers illégaux expulsés qui reviennent illégalement aux Etats-Unis.
Arrêt des aides financières aux villes sanctuaires.
Réforme de l’armée.
Réforme des lois d’assurance maladie des vétérans, leur permettant maintenant de choisir leurs médecins et de ne plus attendre des mois pour un rendez-vous chez le docteur.
Réforme de l’Education.
Mise en place du choix scolaire pour les quartiers défavorisés.
Législation pro-vie.
Religion
En mai, le Président a signé un décret sur la liberté religieuse, inversant la politique christianophobe constante du président Obama. Le décret attaque en profondeur le concept de gauche qu’un gouvernement doit contrôler la vie des gens, et stipule qu’«aucun américain ne devrait être forcé de choisir entre les dictats du gouvernement fédéral et les principes de sa foi.»
L’ordre exécutif inclut un langage similaire : «La loi fédérale protège pleinement la liberté des Américains et leurs organisations dans la vie civique, sans ingérence indue du gouvernement fédéral.»
Economie
La croissance économique a été de 3,1% au second trimestre, et malgré les deux ouragans, de 3% au 3e trimestre– comparée au minable 1,6% réalisé par Obama en moyenne en 8 ans, certes avec la crise de 2008, mais qu’Obama n’a pas été capable de retourner.
La bourse est à son point le plus haut depuis 85 ans. Elle a gagné 25% depuis la victoire de Trump, ce qui représente une création de richesses de 5,2 milliards de dollars.
Les salaires ont repris le chemin de la hausse, avec un encore modeste 0,7%– mais la réduction des taxes des entreprises n’a pas encore dopé le marché.
Aux Etats-Unis, les entreprises et les particuliers financent leur retraite par capitalisation– le programme, appelé 401 (k) est si avantageux que c’est celui que se sont choisi les parlementaires français (tandis qu’ils ont imposé aux Français la retraite par répartition, qui s’apparente au système de Ponzi– le type d’escroquerie qui a ruiné les richissimes clients de Madoff en 2008.)
Ainsi, lorsque la bourse progresse, le montant que touchent les retraités progresse également.
Inutile de préciser également que lorsque la bourse augmente, la valeur des entreprises qui ont suivi augmente aussi, donc leur capacité à emprunter, donc à investir, donc à embaucher et à augmenter les salaires.
Le taux de confiance des ménages, un indicateur important pour les projections économiques, est au plus haut depuis 17 ans, à 125,9.
L’indice de confiance des petites entreprises– qui emploient 50% des salariés américains – est passé de 90 avant l’élection à 103 en septembre dernier.
Les prix de l’immobilier ont progressé de 6,8% en août, selon l’indice NSA. C’est son plus haut niveau historique (4).
Aux Etats-Unis, contrairement à ce que connaissent les Français, lorsque l’immobilier progresse, les propriétaires refinancent leur bien, c’est-à-dire qu’ils prennent un nouveau crédit plus élevé que leur ancien crédit, qu’ils remboursent, et cela permet de faire des travaux. La hausse de l’immobilier entraîne à la hausse avec elle tout un secteur économique.
Trump a mis fin à la «guerre contre le charbon» (qui est largement produit en Allemagne et en Chine sans que personne ne proteste). La production du charbon a progressé de +7,8% (contre une baisse de 31,5% ces 10 dernières années).
Il a autorisé la construction du pipeline XL et du Dakota pipeline qui ont créé de l’emploi et accéléré l’indépendance énergétique des Etats-Unis vis-à-vis des pays producteurs du Golfe, et libéré l’exploitation de nouvelles mines de charbon en Pennsylvanie.
Dérégulations : Trump a annulé plus de réglementations en 8 mois qu’aucun président ne l’a fait de toute l’histoire des Etats-Unis. Très tôt dans sa présidence, il a édicté une règle simple : toute nouvelle réglementation devait être contrebalancée par l’annulation de deux réglementations.
Accords de Paris sur le climat : en se retirant de l’accord, le président a retiré d’énormes contraintes qui pesaient sur les entreprises américaines tandis que les pays les plus pollueurs, la Chine et l’Inde, étaient dispensés de ces contraintes et leurs entreprises étaient artificiellement favorisées.
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Conclusion
La liste ci-dessus est assez impressionnante– et je suis sûr d’avoir oublié quelques points importants.
J’ai volontairement évité de parler de politique Étrangère car elle est en intense activité, avec l’arrestation de hauts dirigeants et de princes en Arabie saoudite, la démission soudaine du Premier ministre libanais (ce qui atteste du danger que représente l’Iran), les mesures sans précédent que Trump a convaincu la Chine d’imposer à la Corée du Nord, les pressions contre l’ONU, l’UNESCO et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, et l’écrasement de l’Etat islamique qu’Obama disait seulement pouvoir contenir.
L’impressionnante liste que j’ai réunie n’empêchera aucun journaliste, qui pour leur malheur sont de gauche, de dire que «Trump n’a rien fait en 1 an».
Mais si l’on pouvait compter sur les journalistes pour être informé, cela se saurait n’est-ce pas ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info
Anonyme
En Novembre, 2017 (13:11 PM)https://www.dreuz.info/2017/11/07/effet-trump-son-bilan-apres-un-an-que-les-medias-ne-vous-reveleront-pas/
Lupourvous
En Novembre, 2017 (00:13 AM)Lorsque j’ai pensé qu’il faudrait faire l’important bilan de la première année du Président Donald Trump car je savais que ces mêmes médias ne se sont pas remis de leur échec, et qu’ils n’étaient pas capable de le faire, deux images ont traversé mes pensées.
La première concerne les médias américains honnêtes, dont les journalistes réunissent les données comme je le fais, et dressent la liste des accomplissements du Président Trump, tandis que les médias de gauche, la majorité, minimisent, interprètent avec une mauvaise foi surprenante, oublient les faits impossibles à nier, pour affirmer que Trump n’a rien fait, ou pas grand-chose
Hillary Clinton a été battue, et rien que cela est un accomplissement majeur du président Trump impossible à oublier. Cette femme est la corruption, le mensonge, la duperie, la fausseté, l’arrivisme, le dédain, incarnés. Elle est Obama + la corruption
Jeb Bush, le mou, le «low energy» comme l’a surnommé Donald Trump durant la campagne, le candidat républicain que le marécage de Washington, l’establishment, avait choisi pour l’Amérique, et n’a pas digéré que les citoyens aient osé lui préférer le candidat de leur choix.
Qu’on l’accepte ou pas– et ni les Démocrates, ni beaucoup de Républicains de Washington l’acceptent encore aujourd’hui – Donald Trump l’outsider, Donald Trump le non-politicien, Donald Trump l’inexpérimenté en politique, le maladroit, le quelques fois grossier et le toujours indifférent au politiquement correct, Donald Trump l’homme au grand cœur, a éliminé en une fois la dynastie Bush et la dynastie Clinton réunies, les deux familles les plus puissantes de Washington, et battu 17 concurrents Républicains prestigieux.
Ca, c’est l’effet Trump !
En juin 2016, Obama est en campagne pour aider Clinton à se faire élire. Il annonce lors d’un meeting politique que les emplois ne reviendront pas. Il se moque du candidat Trump en demandant au public si ce dernier, qui promettait de créer des millions d’emplois nouveaux, a une baguette magique. (1) Le public a beaucoup ri, Obama aussi.
… Et Trump a ajouté 298 000 emplois le 1er mois de sa présidence.
A fin octobre 2017, près de deux millions d’emplois nouveaux ont été créés en un an.
+ 260 000 pour le seul mois d’octobre.
Pour résumer, trois chiffres :
le taux de chômage est au plus bas depuis 17 ans à 4,1%,
le taux de participation à l’emploi est le plus élevé depuis 7 ans,
Le nombre de personnes vivant de bons alimentaires est à son plus bas depuis 7 ans.
Et Trump a accompli tout cela «simplement» en ordonnant des coupes dans les réglementations et en allégeant la lourdeur bureaucratique, en annulant de stupides restrictions environnementales extrémistes et prédatrices pour l’emploi– et il n’a même pas encore réduit la fiscalité des entreprises ni fait voter le rapatriement des milliards de bénéfices qu’elles laissent à l’étranger pour éviter les taxes confiscatoires.
Voici 10 sociétés qui ont rapatrié les emplois aux Etats-Unis (2)– comme Trump l’avait promis :
Bayer (9000 emplois avec le rachat de Monsanto),
Amazon (100 000 emplois les 18 prochains mois),
Ford a annulé la construction d’une usine d’1,6 milliard $ au Mexique, et redéveloppe une usine du Michigan et crée 700 emplois,
IBM (25 000 emplois et 1 milliard d’investissements),
Walmart (10 000 emplois),
Sprint (5000 emplois),
Lockheed Martin (1800 emplois),
Hyundai (+3,1 milliards d’investissements en 5 ans -nombre d’emplois non spécifié),
General Motors (1500 emplois, 1 milliard d’investissements),
Sans oublier Carrier qui pendant la campagne présidentielle a annulé la fermeture d’une délocalisation et gardé 1100 emplois).
Obama peut rire…
Immigration illégale
L’immigration illégale à la frontière avec le Mexique (c’est un des cancers de l’Amérique, qui maintient les bas salaires des emplois non qualifiés) a chuté de 78%. Et le mur n’est pas encore construit. Le président doit choisir parmi les différentes propositions tests qui ont été construites. Le mur ne sera pas en béton, on pourra voir au travers, voir ce qui se trame de l’autre côté.
En janvier, le département de la Sécurité intérieure mettait un frein à la migration depuis les pays musulmans, et n’envoyait plus ses agents à l’étranger afin d’interroger les demandeurs d’asile.
Fin janvier, le Président interdisait par décret pour une durée de 90 jours l’entrée sur le territoire américain de ressortissants de 7 pays musulmans. Migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, qui n’avaient pas de gouvernement fonctionnel pour documenter le passé des candidats ne pouvaient plus entrer sur le sol américain, afin d’éviter l’infiltration de terroristes sous de fausses identités, comme l’Europe le vit au quotidien.
En avril, Trump signait un ordre exécutif pour remplacer le programme de visa H-1B par un programme au mérite.
Contestée par plusieurs juges de gauche multiculturalistes, l’interdiction d’entrée est finalement jugée conforme à la Constitution par la Cour suprême en octobre– à l’unanimité. Le nouveau décret a été de nouveau bloqué par deux juges, leur décision sera de nouveau annulée par la Cour suprême.
Après l’attentat terroriste de Manhattan, commis par un musulman arrivé aux Etats-Unis grâce à la loterie d’immigration, Trump annonce qu’il va supprimer ce programme qui ne permet pas de choisir la qualité des demandeurs.
Villes ouvertes (ou villes sanctuaires) : Trump met en place les lois qui retirent l’aide financière fédérale aux villes qui refusent de remettre aux autorités fédérales les détenus étrangers résidents illégalement sur le territoire américain.
Trump a lancé une guerre ouverte et totale contre le gang MS13 d’origine sud-américaine, considéré comme le plus violent et meurtrier des Etats-Unis du fait que ses membres torturent et tuent pour semer la terreur et recruter dans les quartiers latinos.
Justice
Après le décès du juge à la Cour suprême Antonin Scalia, le candidat Trump promet de le remplacer par un juge aussi conservateur que lui.
Promesse de campagne tenue, Neil Gorsuch est nommé en mars. Il est le plus «Scalia compatible» de tous les candidats, hautement respecté par les conservateurs.
En juin 2017, le Los Angeles Times lui reproche d’appliquer de trop près la constitution. «C’est un militant conservateur confiant, qui tire la loi vers la droite sur la religion, les droits des armes à feu, les droits des homosexuels et le financement des campagnes électorales» écrit le LA Times (3).
Allison Eid, juge à la Cour suprême du Colorado, a été choisie par Trump pour remplacer Neil Gorsuch à la cour d’appel fédérale basée à Denver. Eid, une conservatrice, a été élue le 5 novembre par le Sénat par 56 voix contre 41.
A fin octobre, les Etats-Unis ont confirmé 16 juges choisis par Trump (1 à la Cour suprême, 8 aux Cours d’appel fédérales, 4 aux Cours de districts, 3 aux Cours d’appel des Vétérans). 46 nominations attendent la validation du Sénat.
A fin octobre toujours, le Président Trump a nommé près de trois fois plus de juges que le président Obama à la même période, 61 contre 22 pour Obama et 59 pour GW Bush.
Les juges approuvés par le président Trump sont en moyenne 8 à 9 ans plus jeunes que ceux nommés par Obama, ce qui veut dire qu’il a rajeuni et redynamisé le système judiciaire.
Paul Ryan, le chef du parti Républicain à la chambre des représentants a déclaré récemment sur Fox news que sous la présidence Trump, la chambre a passé 337 lois de plus qu’Obama à la même période, soit plus que Bush, plus que Clinton et plus que HW Bush.
«Bien que plus de lois ont été votées cette année sous Trump que sous Bush, Obama et Clinton, 274 sont toujours bloquées au Sénat» a précisé Ryan.
Parmi les lois importantes votées par la Chambre, Paul Ryan a cité :
Annulation et remplacement de la loi Dodd Frank votée par Obama en 2010 et qui entrave le secteur financier.
Vote de la Kate’s law qui punit de prison automatique les étrangers illégaux expulsés qui reviennent illégalement aux Etats-Unis.
Arrêt des aides financières aux villes sanctuaires.
Réforme de l’armée.
Réforme des lois d’assurance maladie des vétérans, leur permettant maintenant de choisir leurs médecins et de ne plus attendre des mois pour un rendez-vous chez le docteur.
Réforme de l’Education.
Mise en place du choix scolaire pour les quartiers défavorisés.
Législation pro-vie.
Religion
En mai, le Président a signé un décret sur la liberté religieuse, inversant la politique christianophobe constante du président Obama. Le décret attaque en profondeur le concept de gauche qu’un gouvernement doit contrôler la vie des gens, et stipule qu’«aucun américain ne devrait être forcé de choisir entre les dictats du gouvernement fédéral et les principes de sa foi.»
L’ordre exécutif inclut un langage similaire : «La loi fédérale protège pleinement la liberté des Américains et leurs organisations dans la vie civique, sans ingérence indue du gouvernement fédéral.»
Economie
La croissance économique a été de 3,1% au second trimestre, et malgré les deux ouragans, de 3% au 3e trimestre– comparée au minable 1,6% réalisé par Obama en moyenne en 8 ans, certes avec la crise de 2008, mais qu’Obama n’a pas été capable de retourner.
La bourse est à son point le plus haut depuis 85 ans. Elle a gagné 25% depuis la victoire de Trump, ce qui représente une création de richesses de 5,2 milliards de dollars.
Les salaires ont repris le chemin de la hausse, avec un encore modeste 0,7%– mais la réduction des taxes des entreprises n’a pas encore dopé le marché.
Aux Etats-Unis, les entreprises et les particuliers financent leur retraite par capitalisation– le programme, appelé 401 (k) est si avantageux que c’est celui que se sont choisi les parlementaires français (tandis qu’ils ont imposé aux Français la retraite par répartition, qui s’apparente au système de Ponzi– le type d’escroquerie qui a ruiné les richissimes clients de Madoff en 2008.)
Ainsi, lorsque la bourse progresse, le montant que touchent les retraités progresse également.
Inutile de préciser également que lorsque la bourse augmente, la valeur des entreprises qui ont suivi augmente aussi, donc leur capacité à emprunter, donc à investir, donc à embaucher et à augmenter les salaires.
Le taux de confiance des ménages, un indicateur important pour les projections économiques, est au plus haut depuis 17 ans, à 125,9.
L’indice de confiance des petites entreprises– qui emploient 50% des salariés américains – est passé de 90 avant l’élection à 103 en septembre dernier.
Les prix de l’immobilier ont progressé de 6,8% en août, selon l’indice NSA. C’est son plus haut niveau historique (4).
Aux Etats-Unis, contrairement à ce que connaissent les Français, lorsque l’immobilier progresse, les propriétaires refinancent leur bien, c’est-à-dire qu’ils prennent un nouveau crédit plus élevé que leur ancien crédit, qu’ils remboursent, et cela permet de faire des travaux. La hausse de l’immobilier entraîne à la hausse avec elle tout un secteur économique.
Trump a mis fin à la «guerre contre le charbon» (qui est largement produit en Allemagne et en Chine sans que personne ne proteste). La production du charbon a progressé de +7,8% (contre une baisse de 31,5% ces 10 dernières années).
Il a autorisé la construction du pipeline XL et du Dakota pipeline qui ont créé de l’emploi et accéléré l’indépendance énergétique des Etats-Unis vis-à-vis des pays producteurs du Golfe, et libéré l’exploitation de nouvelles mines de charbon en Pennsylvanie.
Dérégulations : Trump a annulé plus de réglementations en 8 mois qu’aucun président ne l’a fait de toute l’histoire des Etats-Unis. Très tôt dans sa présidence, il a édicté une règle simple : toute nouvelle réglementation devait être contrebalancée par l’annulation de deux réglementations.
Accords de Paris sur le climat : en se retirant de l’accord, le président a retiré d’énormes contraintes qui pesaient sur les entreprises américaines tandis que les pays les plus pollueurs, la Chine et l’Inde, étaient dispensés de ces contraintes et leurs entreprises étaient artificiellement favorisées.
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Conclusion
La liste ci-dessus est assez impressionnante– et je suis sûr d’avoir oublié quelques points importants.
J’ai volontairement évité de parler de politique Étrangère car elle est en intense activité, avec l’arrestation de hauts dirigeants et de princes en Arabie saoudite, la démission soudaine du Premier ministre libanais (ce qui atteste du danger que représente l’Iran), les mesures sans précédent que Trump a convaincu la Chine d’imposer à la Corée du Nord, les pressions contre l’ONU, l’UNESCO et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, et l’écrasement de l’Etat islamique qu’Obama disait seulement pouvoir contenir.
L’impressionnante liste que j’ai réunie n’empêchera aucun journaliste, qui pour leur malheur sont de gauche, de dire que «Trump n’a rien fait en 1 an».
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