Un homme a ouvert le feu, vendredi 21 août, dans un train Thalys entre Amsterdam et Paris, avant d’être maîtrisé par des passagers. Parmi les « deux blessés, [figure] un Américain qui est l’un de ceux qui ont contribué à neutraliser (le tireur) », permettant d’« éviter un drame », a déclaré le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve. Un Britannique a également été touché, selon nos informations.
L’auteur des tirs a été maîtrisé alors qu’il sortait des toilettes du wagon par des militaires américains qui l’auraient entendu charger son arme. Il s’agirait d’un Marocain de 26 ans, monté en gare de Bruxelles avec un sac contenant une kalachnikov, un pistolet automatique, neuf chargeurs et un cutter. Interpellé à Arras, il a été placé en garde à vue.
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Son état civil doit encore être vérifié, mais si son identité est confirmée, il ferait l’objet d’une fiche des renseignements visant les personnes ayant des liens avec le terrorisme, selon une source policière citée par l’AFP.
La section antiterroriste saisie de l’affaire
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête « en accord avec le parquet local, au vu de l’armement utilisé, du déroulé des faits et du contexte », a indiqué le parquet, qui conduit l’enquête en mobilisant la SDAT (Sous-direction anti-terroriste) et la direction centrale de la police judiciaire.
« La police scientifique et technique est en train d’opérer sous l’autorité du procureur des investigations. Nous communiquerons quand nous serons en mesure de le faire », a indiqué le ministre de l’intérieur, qui appelle à la « plus grande prudence quant à l’identité et au profil de l’individu interpellé ».
Les passagers rassemblés dans un gymnase
Le premier ministre belge, Charles Michel, a évoqué une « attaque terroriste » et indiqué que Paris et Bruxelles allaient « coopérer étroitement dans le cadre de l’enquête ».
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Le train parti d’Amsterdam avait été raccroché à une deuxième rame en gare de Bruxelles. Il transportait 554 passagers. Après les coups de feu, le convoi a été détourné vers Arras puis arrêté. Les passagers ont tous été emmenés dans un gymnase où leur identité est contrôlée.
Le trafic en gare d’Arras a repris vers 22 h 30. La gare a été bouclée pendant près de deux heures afin de permettre à la cellule antiterroriste de mener ses investigations. Environ la moitié des passagers du Thalys a quitté Arras pour Paris par TGV vers minuit, a indiqué la direction régionale de la SNCF à Lille. Les autres passagers devraient emprunter un autre TGV moins d’une heure plus tard.
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