Abdelkader El-Farssaoui, dont le nom a été cité à plusieurs reprises au cours du procès pour terrorisme autour de Jean-Louis Denis, a conduit dans une agence de voyage, puis à l'aéroport, plusieurs jeunes djihadistes partis en Syrie en 2013, affirme une enquête qui doit paraître mercredi dans Soir Mag et jeudi dans Marianne France. Pourtant, l'homme échappe à toute poursuite judiciaire.
Abdelkader El-Farssaoui, aujourd'hui introuvable, n'est pas un inconnu.
Abdelkader El-Farssaoui, aujourd'hui introuvable, n'est pas un inconnu.
Ce Marocain, domicilié en Belgique ces dernières années, a travaillé pour les services de renseignement espagnols avant les attentats de Madrid de mars 2004. Il était chargé d'infiltrer les milieux radicaux mais des experts américains s'interrogent sur son éventuelle duplicité.
D'après la presse française, l'homme a reçu la visite de Mohamed Merah trois semaines avant son carnage près de Toulouse, en mars 2012.
D'après la presse française, l'homme a reçu la visite de Mohamed Merah trois semaines avant son carnage près de Toulouse, en mars 2012.
Selon Philippe Engels, le journaliste auteur de l'enquête, des preuves formelles démontrent qu'il a facilité le départ en Syrie de jeunes poursuivis pour participation aux activités d'un groupe terroriste, dans le procès de la filière dite "Jean-Louis Denis" actuellement en cours devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Les avocats de la défense ne comprennent pas pourquoi il n'est pas inquiété par la justice belge.
S'agit-il d'un informateur de la police judiciaire fédérale, même si le parquet fédéral le dément? Dans ce cas, son action semble se situer en dehors de tout cadre légal, s'étonne le journaliste.
S'agit-il d'un informateur de la police judiciaire fédérale, même si le parquet fédéral le dément? Dans ce cas, son action semble se situer en dehors de tout cadre légal, s'étonne le journaliste.
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