Le FBI et l'agence de renseignement NSA ont surveillé les communications électroniques de cinq importants responsables musulmans aux Etats-Unis pendant au moins six ans, dont un responsable de l'administration Bush et le dirigeant de la plus grosse organisation de défense des musulmans, selon un rapport publié mercredi.Le rapport, diffusé en ligne sur le site d'informations The Intercept, est co-dirigé par le journaliste américain Glenn Greenwald, célèbre pour avoir publié dans le Guardian les révélations d'Edward Snowden sur le vaste programme d'espionnage de l'Agence de sécurité nationale (NSA).
Citant de nouveaux documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden, le rapport révèle cinq noms de responsables musulmans, tous de nationalité américaine, figurant sur la liste des personnes espionnées sur autorisation d'un tribunal spécial chargé du renseignement classé secret-défense (FISC). Les cinq personnalités sont: Faisal Gill, un membre actif et ancien candidat du parti républicain, qui avait travaillé au ministère de la Sécurité intérieure sous George W. Bush ; Asim Ghafoor, avocat dans des affaires de terrorisme ; Hooshang Amirahmadi, professeur irano-américain à la Rutgers University ; Agha Saeed, militant des droits de l'homme et ancien professeur à la California State University ;
et Nihad Awad, directeur de la puissante organisation CAIR (Council on American-Islamic Relations). Le rapport fait état de 7.485 adresses électroniques surveillées de 2002 à 2008. De nombreux courriels proviennent d'étrangers soupçonnés par l'administration américaine d'appartenir à Al-Qaïda, comme Anwar al-Aulaqi, l'imam américain tué dans une attaque de drone au Yémen en 2011. Dans un communiqué, l'administration Obama rétorque que ces communications n'étaient surveillées que pour "une raison légitime de renseignement à l'étranger et de contre-renseignement".
7 Commentaires
Pee
En Juillet, 2014 (17:15 PM)Gert
En Juillet, 2014 (18:38 PM)Vu...
En Juillet, 2014 (18:38 PM)....
Boy Virginia @ Gert
En Juillet, 2014 (08:04 AM)Think before you write b.s , these 5 people are good Muslims , very important and knowledgeable ones who never commit any crime to be treated that way.
They don't have no rights to do so, and after that Americans wanna teach democracy to other countries.
Yow dagnay nélaw
Satou
En Juillet, 2014 (09:58 AM)Juniorjr
En Juillet, 2014 (10:17 AM)Ethiou42
En Juillet, 2014 (19:17 PM)En fait il y a deux méthodes pour combattre ce fléau.
Soit on estime qu’il s’agit d’une guerre, et alors le terroriste est un ennemi qu’il faut éliminer à tout prix. Dans ce cas, la Justice devient un obstacle. C’est la voie choisie par les États-Unis. Pour les autorités de ce pays, on se trouve en présence d’un conflit d’un nouveau genre, sans uniforme et sans patrie, et l’on peut par conséquent s’affranchir de toutes les conventions internationales.
Soit on considère les terroristes comme des criminels et on les combat par le code pénal. C’est la méthode européenne. Pour les Français, cette démarche est conforme à leur passé qui veut que l’on ne déclare pas la guerre à des hommes mais seulement à des États et que l’on ne condamne pas a priori un mouvement, mais uniquement ceux qui, à l’intérieur de ce mouvement, se livrent à des actes criminels. Et cependant, il faut bien reconnaître que la menace islamiste remet les pendules à l'heure, car l'action d'un juge ne sera jamais suffisante.
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