
Outré par l'acte posé par Kémi Séba qui a brûlé un billet de banque au cours d'une manifestation, la Banque centrale des états de l'Afrique de l'ouest (Bceao) a engagé des poursuites contre l'activiste franco-béninois. L'affaire qui a conduit à un procès, tenu ce mardi à Dakar au palais de justice Lat Dior, a été l'occasion pour les avocats de la Banque centrale de dénoncer l'acte qu'ils jugent "indiscipliné". Seulement, il n'ont réclamé au nom de leur cliente que le franc symbolique à titre de dommage et intérêt.
"Cet acte est un acte d'indiscipline", a d'emblée soutenu Me Mbaye Sarr l'avocat de la partie civile, représentant de la Bceao. Qui déplore la mauvaise foi du mis en cause.
Son confrère de la partie civile à pour da part dénoncer le manque de courage du mis en cause. "Il n'est pas courageux. (...). Voilà un citoyen Français qui voyage avec un passeport français qui abuse de notre teranga", a déploré Me Pape Jean Seye.
Il ajoute que celui-ci "revendique sa citoyenneté et dit qu'il est Béninois d'origine. Donc, c'est à son Bénin natal où il doit commencer son combat. Il devait aller se sourcer avant de s'engager dans des combats qu'il ne maitrise pas. (...). Quand on veut mener un combat, on doit le mener dans le respect. Personne ne dit qu'on ne doit pas mettre le débat sur la monnaie sur la table, mais, il faut respecter la réglementation".
Et de poursuivre : "En ce qui le concerne, je crois que la matérialité des faits est établie. On ne peut pas laisser cette situation continuer".
Avant de conclure, il a inviter le tribunal à "le retenir dans les liens de la prévention pour décourager tous ceux qui seraient tentés de suivre ses pas et lui faire une application de la loi".
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