L’appel à la désobéissance civile et à une grève générale du leader du Pastef est «bien suivi» un peu partout dans le pays. Depuis sa déclaration sur son lit d'hôpital, beaucoup d'élèves ont boudé les classes pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés lors des manifestations du 16 mars dernier.
Une nouvelle stratégie de riposte décriée et jugée inopportune par Mame Marame Seck, enseignant-chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan). Le secrétaire général adjoint du Cadre unitaire de l’islam au Sénégal prône la paix sociale.
" Nous n'avons pas besoin de cela, en ce moment. Les Sénégalais sont fatigués, essoufflés et ce n’est pas un discours qu’on attendait d’un supposé candidat à la présidence", a-t-il déclaré.
Interpellé sur les chances de réussite de cette stratégie du maire de Ziguinchor, Mame Marame Seck estime que "le plus important n’est pas de savoir si l’appel à la désobéissance civile et à une grève générale va porter ses fruits ou pas. Je crois qu’il faut que tout le monde s’y mette pour qu’on trouve une possibilité de s'asseoir afin de voir comment sortir de cette crise qui ne peut plus durer".
L'enseignant-chercheur à l’Ucad et chef du Laboratoire de linguistique à l’Ifan lance ainsi un appel au calme et à la retenue, car, explique-t-il, "l’heure n’est pas au combat, mais plutôt à s'asseoir autour d’une table pour la stabilité du pays".
Une nouvelle stratégie de riposte décriée et jugée inopportune par Mame Marame Seck, enseignant-chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan). Le secrétaire général adjoint du Cadre unitaire de l’islam au Sénégal prône la paix sociale.
" Nous n'avons pas besoin de cela, en ce moment. Les Sénégalais sont fatigués, essoufflés et ce n’est pas un discours qu’on attendait d’un supposé candidat à la présidence", a-t-il déclaré.
Interpellé sur les chances de réussite de cette stratégie du maire de Ziguinchor, Mame Marame Seck estime que "le plus important n’est pas de savoir si l’appel à la désobéissance civile et à une grève générale va porter ses fruits ou pas. Je crois qu’il faut que tout le monde s’y mette pour qu’on trouve une possibilité de s'asseoir afin de voir comment sortir de cette crise qui ne peut plus durer".
L'enseignant-chercheur à l’Ucad et chef du Laboratoire de linguistique à l’Ifan lance ainsi un appel au calme et à la retenue, car, explique-t-il, "l’heure n’est pas au combat, mais plutôt à s'asseoir autour d’une table pour la stabilité du pays".
5 Commentaires
la paix entre pouvoir et opposition sera au détriment du peuple
macky n'a qu'à prendre ses responsabilités comme un homme et mettre un terme à tout ce cirque
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En Mars, 2023 (14:54 PM)il faut d'abord condamner ces arrestations arbitraires des membres de Pastef;
en voulant museler ce parti, les jeunes et sympathisans se braquent créant l'effet opposé non voulu, car la masse silencieuse meurtrie est encore plus importante que ceux que l'on voit déferlés et arrétés à tout va. il faut savoir arréter car meme les écolliers et syndicats enseignants commencent à se braquer et celui de la santé va suivre probablement; ceci risque d'amener ce pays vers l'abime;
Il faut en un moment savoir raison gardée , et arréter car les gens que l'on emprisonne ont des familles et ces gens sont déterminés. Les arréter et penser pouvoir mettre fin à la réistance et à la révolte est juste une erreur grave et une maladresse incalculées aux répercussions trés néfastes.
Ben Ali de Tunisie n'a jamais vu venir avec toutes les forces de défense dont il disposait.
Apr Mimi
En Mars, 2023 (16:58 PM)Participer à la Discussion