
Me El Hadj Amadou Sall a fait face au juge d’instruction, ce lundi 27 avril, à la Cour d’Appel du palais de Justice de Dakar. En effet, il a été entendu sur le fond des faits qui lui sont reprochés par la Chambre d’accusation.
Au sortir de l’audience qui a duré près de quatre tours d’horloge à la chambre d’accusation Me Oumou Sy, coordonnatrice du collectif des avocats de Me Amadou Sall, par ailleurs, porte-parole du jour, s’est entretenue avec la presse sur l’avenir de leur client.
«La liberté de notre client est la seule chose qui nous importe et nous travaillons pour cela», a-t-elle fait savoir. Et de souligner, qu’ils comptent introduire une demande de liberté provisoire, sans préciser la date.
L’avocate a aussi souligné que l’accusé a effectivement assumé ses propos devant le juge, en reprécisant sa pensée. «Ecoutez, on est en phase d’instruction, donc je préfère pour l’instant, ne pas porter à la connaissance de la presse ce qui s’est passé», a-t-elle indiqué.
Interpellée sur la suite de cette affaire, Me Oumou Sy a souligné qu’ils vont se concerter dès cet après-midi pour donner suite à ce dossier.
Selon Me Sy, plus de 200 avocats africains avaient prévu d’être là pour soutenir leur confrère mais finalement c’est plus d’une soixantaine qui ont pu être présents aujourd’hui. «Nous allons continuer à nous mobiliser pour le défendre parce que c’est un confrère et nous tenons à le sortir de là. C’est la devise de notre barreau. Et Me Amadou Sall n’y fait pas défaut», a-t-elle conclu.
Pour rappel, Me Amadou Sall est poursuivi pour offense au chef de l’Etat et propos de nature à apporter des troubles à l’ordre public.
Les militants du Parti démocratique sénégalais (Pds) été présents à la Cour d’appel pour manifester leur soutient à l’avocat de Karim Wade. Parmi eux, Oumar Sarr, Babacar Gaye, Mayoro Faye, entre autres.
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