
En plus de faire l’objet de critiques sur sa légalité et sa compétence à juger certaines personnalités (notamment anciens ministres) du régime d’Abdoulaye Wade, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) suscite des interrogations sur son coût financier. D’aucuns, notamment dans la presse, avancent que la juridiction spéciale, présidée par le magistrat Alioune Ndao, coûterait très cher au Trésor public.
Mais, des sources de Sen24heures à la juridiction renseignent que son budget de fonctionnement ne « dépasse pas 500 millions francs Cfa par an ». Elles ajoutent que ce demi-milliard est géré par un ordonnateur désigné par les finances publiques.
Cet argent, explique-t-on, sert au frais d’investigations, d’intendance, etc., dans le cadre des procédures judiciaire enclenchées par la Crei, créée en 1981, entrée en sommeil pendant longtemps et réactivée en 2012 par le président Macky Sall.
En comparaison, nos interlocuteurs mettent sur la balance des « gains » pour le contribuable que pourrait apporter la traque aux biens dits mal acquis. Car des biens de mis en cause condamnés, sont confisqués et reversés dans le patrimoine public.
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