
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Sidiki Kaba ne démissionnera pas du gouvernement. C’est du moins ce qu’il faut retenir de ses propos tenus lors du point de presse du procureur adjoint de la Cour pénale internationale.
«Il n’y a aucune incompatibilité entre les fonctions de ministre et celle de président de l’Assemblée des Etats parties», précise d’emblée le ministre qui sera installé officiellement lundi prochain, à la tête de la présidence de l’Assemblée générale des Etats parties de la Cour pénale internationale (CPI).
Cité par le quotidien EnQuete, il réitère les grands axes de sa mission qui est de renforcer les justices nationales par la formation des magistrats, «les réformes, notamment du Code pénal et Code de procédure pénal pour que notre justice soit beaucoup plus au fait des nouvelles criminalités, comme la cybercriminalité, le terrorisme».
Il reste convaincu que «La CPI ne doit plus exister, si tous les Etats au monde jugent chez eux avec des juges compétents, un système judiciaire fiable et des acteurs de la justice compétents».
«Ma mission, insiste-t-il, c’est de rendre le travail de la CPI inutile».
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