Depuis la révélation par Le Monde des déclarations de Lamine Diack devant la justice française, évoquant un financement de la classe politique sénégalaise par la fédération russe d'athlétisme, soupçons et accusations fusent à Dakar, malgré l'absence d'éléments probants.
C’est l’histoire d’un vieux sage qui faisait la fierté de son pays et qui a vu, un matin de novembre 2015, le ciel lui tomber sur la tête.
À 82 ans, le Sénégalais Lamine Diack pouvait s’enorgueillir d’un parcours prestigieux, entre sport et politique. Ancien sauteur en longueur devenu par la suite directeur technique national de l’équipe sénégalaise de football, brièvement maire de Dakar (1978-1980), puis vice-président de l’Assemblée nationale, il allait présider la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) pendant plus de quinze ans…
C’est cet homme au pedigree immaculé, fierté de ses compatriotes, qui s’est retrouvé en garde à vue à Paris, le 2 novembre, confronté aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), avant d’être mis en examen pour corruption passive, blanchiment aggravé et corruption.
Soupçonné d’avoir monnayé contre pots-de-vin, avec la fédération russe d’athlétisme, la mise sous le boisseau de cas de dopage visant des athlètes, Lamine Diack est devenu très bavard devant les enquêteurs et devant le juge Van Ruymbeke. D’après deux procès-verbaux révélés par Le Monde le 18 décembre, il leur a livré moult précisions à propos des arrangements financiers qu’il aurait alors passés en vue de couvrir des pratiques dopantes.
Mais l’affaire Diack n’est pas seulement un scandale qui ébranle le monde sportif, déjà éprouvé par le Fifagate. En affirmant devant la justice que les sommes reçues de la fédération russe lui avaient servi, entre 2009 et 2012, à financer l’opposition à Abdoulaye Wade lors de trois scrutins majeurs, Lamine Diack a allumé un incendie qui n’en finit pas de se propager au Sénégal, alors même que rien ne permet aujourd’hui de corroborer les aveux du vieux sage. Jeune Afrique revient sur les révélations controversées qui ont mis son pays en transe.
Qu’a dit Lamine Diack sur un éventuel financement de la vie politique sénégalaise ?
Ses révélations tiennent en quelques phrases : « Je vous ai dit qu’il fallait à cette période [avant la présidentielle de février 2012] gagner la ‘bataille de Dakar’, c’est-à-dire renverser le pouvoir en place dans mon pays, le Sénégal. Il fallait pour cela financer notamment le déplacement des jeunes afin de battre campagne, sensibiliser les gens à la citoyenneté. (…) J’avais donc besoin de financements pour louer les véhicules, des salles de meetings, pour fabriquer des tracts dans tous les villages et tous les quartiers de la ville. »
Quelques jours plus tard, lorsque le magistrat français lui demande si les opposants sénégalais ont bien reçu cette aide, Diack répond « oui », sans autre précision. Il ajoute que « la Russie a [aussi] donné 400-450?.000 euros pour la campagne? » des municipales tenues en 2009, afin de battre Karim Wade dans la capitale.
Quels partis ou leaders politiques sénégalais Lamine Diack vise-t-il ?
C’est tout le problème. Car si Lamine Diack n’accuse personne nommément, ses propos, vus de Dakar, laissent implicitement soupçonner les principaux ténors de la vie politique nationale, à l’exception notable de l’ancien président Abdoulaye Wade : Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse (les deux principaux leaders issus de la coalition d’opposition Benno Siggil Sénégal, dont Diack était proche) ; Khalifa Sall, qui a remporté la mairie de Dakar en 2009 face au Parti démocratique sénégalais (PDS), alors au pouvoir ; Macky Sall, devenu le candidat unique de l’opposition au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2012 ; les candidats issus de la société civile ; ou encore le mouvement Y’en à marre, fer de lance de la contestation anti-Wade en 2011-2012 (Diack ayant affirmé dans une interview diffusée le 18 décembre sur une radio sénégalaise avoir soutenu des « jeunes » issus de la « société civile »).
Pourquoi Macky Sall a-t-il été accusé ?
Dans la version abrégée de son enquête, disponible sur Internet dès le 18 décembre, Le Monde avait hâtivement déduit que le principal bénéficiaire des financements évoqués par Lamine Diack ne pouvait être que le président Macky Sall, élu en mars 2012, alors même qu’aucun élément livré par Lamine Diack sur procès-verbal ne le désignait.
Deux jours plus tard, le quotidien du soir s’est fendu d’une mise au point, adressant ses excuses « à [ses] lecteurs » ainsi qu’aux « personnes mises en cause par erreur ». Entre-temps, le buzz avait fait le tour du Sénégal et, sur la seule base de la phrase controversée du Monde, le PDS a aussitôt diffusé un communiqué virulent contre l’actuel président qui a valu à son numéro deux, le député Oumar Sarr, d’être placé sous mandat de dépôt et inculpé pour faux, usage de faux et diffusion de fausses nouvelles. Des journalistes ayant répercuté l’accusation ont également été entendus par la police avant d’être relâchés.
Lamine Diack a-t-il financé Y’en a marre ?
À peine la piste Macky Sall était-elle abandonnée, au lendemain du démenti du Monde, qu’une nouvelle cible était désignée par divers sites Internet et médias sénégalais, ainsi que par le PDS : le mouvement citoyen Y’en a marre, né dans le quartier populaire des Parcelles Assainies un soir de coupure de courant prolongée, en janvier 2011, et devenu le symbole du ras-le-bol anti-Wade à la veille de la dernière présidentielle.
Mardi, une vidéo était postée en boucle sur les réseaux sociaux : une interview de Fadel Barro, l’un des fondateurs du mouvement, dans l’émission « Sen Jootay », de la chaîne Sen TV, était censée démontrer la collusion entre Y’en a marre (YAM) et Lamine Diack. Seul problème : cette émission, diffusée en avril 2015, n’évoque pas l’ancien président de l’IAAF.
C’est en réalité dans une édition de Sen Jootay datant de septembre 2013 que Fadel Barro détaille les financements (symboliques, à l’exception d’une subvention de l’ONG Oxfam) dont bénéficie le mouvement. Parmi d’autre parrains, dont l’artiste Youssou Ndour, il y évoque le soutien de Lamine Diack (alors unanimement respecté) au Forum européen organisé par Y’en à marre en 2013, bien après l’élection présidentielle. Celui-ci avait participé à la manifestation et pris en charge quelques billets d’avion. Mais selon deux responsables de YAM interrogés par Jeune Afrique, il n’a joué aucun rôle à leurs côtés durant la campagne de 2012.
Les révélations de Lamine Diack sont-elles crédibles ?
Devant la justice comme dans son interview, Diack s’abstient de toute précision qui permettrait de les corroborer. Il ne cite aucune personnalité politique, aucun parti, aucune organisation de la société civile qui aurait bénéficié de ses subsides, ni aucun prestataire qu’il aurait lui-même rétribué pour le compte d’un tiers.
Le vieil homme aurait-il invoqué ce scénario pour rendre sa disgrâce moins infamante, en prétextant avoir agi de manière désintéressée au profit de l’opposition ? Seules les investigations judiciaires à venir permettront de confirmer si Lamine Diack a réellement été le grand argentier des campagnes de 2009 et 2012 – et, si c’est bien le cas, au bénéfice de qui.
Son fils Massata Diack, recherché par la justice française pour son rôle présumé dans le scandale de l’IAAF, et qui se trouve actuellement au Sénégal, a fermement contesté hier, dans une longue interview au Groupe Futurs Médias, les propos de son père au sujet de ce financement politique, les mettant sur le compte de son grand âge.
Mehdi Ba
C’est l’histoire d’un vieux sage qui faisait la fierté de son pays et qui a vu, un matin de novembre 2015, le ciel lui tomber sur la tête.
À 82 ans, le Sénégalais Lamine Diack pouvait s’enorgueillir d’un parcours prestigieux, entre sport et politique. Ancien sauteur en longueur devenu par la suite directeur technique national de l’équipe sénégalaise de football, brièvement maire de Dakar (1978-1980), puis vice-président de l’Assemblée nationale, il allait présider la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) pendant plus de quinze ans…
C’est cet homme au pedigree immaculé, fierté de ses compatriotes, qui s’est retrouvé en garde à vue à Paris, le 2 novembre, confronté aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), avant d’être mis en examen pour corruption passive, blanchiment aggravé et corruption.
Soupçonné d’avoir monnayé contre pots-de-vin, avec la fédération russe d’athlétisme, la mise sous le boisseau de cas de dopage visant des athlètes, Lamine Diack est devenu très bavard devant les enquêteurs et devant le juge Van Ruymbeke. D’après deux procès-verbaux révélés par Le Monde le 18 décembre, il leur a livré moult précisions à propos des arrangements financiers qu’il aurait alors passés en vue de couvrir des pratiques dopantes.
Mais l’affaire Diack n’est pas seulement un scandale qui ébranle le monde sportif, déjà éprouvé par le Fifagate. En affirmant devant la justice que les sommes reçues de la fédération russe lui avaient servi, entre 2009 et 2012, à financer l’opposition à Abdoulaye Wade lors de trois scrutins majeurs, Lamine Diack a allumé un incendie qui n’en finit pas de se propager au Sénégal, alors même que rien ne permet aujourd’hui de corroborer les aveux du vieux sage. Jeune Afrique revient sur les révélations controversées qui ont mis son pays en transe.
Qu’a dit Lamine Diack sur un éventuel financement de la vie politique sénégalaise ?
Ses révélations tiennent en quelques phrases : « Je vous ai dit qu’il fallait à cette période [avant la présidentielle de février 2012] gagner la ‘bataille de Dakar’, c’est-à-dire renverser le pouvoir en place dans mon pays, le Sénégal. Il fallait pour cela financer notamment le déplacement des jeunes afin de battre campagne, sensibiliser les gens à la citoyenneté. (…) J’avais donc besoin de financements pour louer les véhicules, des salles de meetings, pour fabriquer des tracts dans tous les villages et tous les quartiers de la ville. »
Quelques jours plus tard, lorsque le magistrat français lui demande si les opposants sénégalais ont bien reçu cette aide, Diack répond « oui », sans autre précision. Il ajoute que « la Russie a [aussi] donné 400-450?.000 euros pour la campagne? » des municipales tenues en 2009, afin de battre Karim Wade dans la capitale.
Quels partis ou leaders politiques sénégalais Lamine Diack vise-t-il ?
C’est tout le problème. Car si Lamine Diack n’accuse personne nommément, ses propos, vus de Dakar, laissent implicitement soupçonner les principaux ténors de la vie politique nationale, à l’exception notable de l’ancien président Abdoulaye Wade : Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse (les deux principaux leaders issus de la coalition d’opposition Benno Siggil Sénégal, dont Diack était proche) ; Khalifa Sall, qui a remporté la mairie de Dakar en 2009 face au Parti démocratique sénégalais (PDS), alors au pouvoir ; Macky Sall, devenu le candidat unique de l’opposition au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2012 ; les candidats issus de la société civile ; ou encore le mouvement Y’en à marre, fer de lance de la contestation anti-Wade en 2011-2012 (Diack ayant affirmé dans une interview diffusée le 18 décembre sur une radio sénégalaise avoir soutenu des « jeunes » issus de la « société civile »).
Pourquoi Macky Sall a-t-il été accusé ?
Dans la version abrégée de son enquête, disponible sur Internet dès le 18 décembre, Le Monde avait hâtivement déduit que le principal bénéficiaire des financements évoqués par Lamine Diack ne pouvait être que le président Macky Sall, élu en mars 2012, alors même qu’aucun élément livré par Lamine Diack sur procès-verbal ne le désignait.
Deux jours plus tard, le quotidien du soir s’est fendu d’une mise au point, adressant ses excuses « à [ses] lecteurs » ainsi qu’aux « personnes mises en cause par erreur ». Entre-temps, le buzz avait fait le tour du Sénégal et, sur la seule base de la phrase controversée du Monde, le PDS a aussitôt diffusé un communiqué virulent contre l’actuel président qui a valu à son numéro deux, le député Oumar Sarr, d’être placé sous mandat de dépôt et inculpé pour faux, usage de faux et diffusion de fausses nouvelles. Des journalistes ayant répercuté l’accusation ont également été entendus par la police avant d’être relâchés.
Lamine Diack a-t-il financé Y’en a marre ?
À peine la piste Macky Sall était-elle abandonnée, au lendemain du démenti du Monde, qu’une nouvelle cible était désignée par divers sites Internet et médias sénégalais, ainsi que par le PDS : le mouvement citoyen Y’en a marre, né dans le quartier populaire des Parcelles Assainies un soir de coupure de courant prolongée, en janvier 2011, et devenu le symbole du ras-le-bol anti-Wade à la veille de la dernière présidentielle.
Mardi, une vidéo était postée en boucle sur les réseaux sociaux : une interview de Fadel Barro, l’un des fondateurs du mouvement, dans l’émission « Sen Jootay », de la chaîne Sen TV, était censée démontrer la collusion entre Y’en a marre (YAM) et Lamine Diack. Seul problème : cette émission, diffusée en avril 2015, n’évoque pas l’ancien président de l’IAAF.
C’est en réalité dans une édition de Sen Jootay datant de septembre 2013 que Fadel Barro détaille les financements (symboliques, à l’exception d’une subvention de l’ONG Oxfam) dont bénéficie le mouvement. Parmi d’autre parrains, dont l’artiste Youssou Ndour, il y évoque le soutien de Lamine Diack (alors unanimement respecté) au Forum européen organisé par Y’en à marre en 2013, bien après l’élection présidentielle. Celui-ci avait participé à la manifestation et pris en charge quelques billets d’avion. Mais selon deux responsables de YAM interrogés par Jeune Afrique, il n’a joué aucun rôle à leurs côtés durant la campagne de 2012.
Les révélations de Lamine Diack sont-elles crédibles ?
Devant la justice comme dans son interview, Diack s’abstient de toute précision qui permettrait de les corroborer. Il ne cite aucune personnalité politique, aucun parti, aucune organisation de la société civile qui aurait bénéficié de ses subsides, ni aucun prestataire qu’il aurait lui-même rétribué pour le compte d’un tiers.
Le vieil homme aurait-il invoqué ce scénario pour rendre sa disgrâce moins infamante, en prétextant avoir agi de manière désintéressée au profit de l’opposition ? Seules les investigations judiciaires à venir permettront de confirmer si Lamine Diack a réellement été le grand argentier des campagnes de 2009 et 2012 – et, si c’est bien le cas, au bénéfice de qui.
Son fils Massata Diack, recherché par la justice française pour son rôle présumé dans le scandale de l’IAAF, et qui se trouve actuellement au Sénégal, a fermement contesté hier, dans une longue interview au Groupe Futurs Médias, les propos de son père au sujet de ce financement politique, les mettant sur le compte de son grand âge.
Mehdi Ba
33 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (19:10 PM)Ce voleur est un menteur , il est malhonnete il n'a finance personne, Avec son fils voleur ils veulent salir d'autres senegalais .
Anonyme
En Décembre, 2015 (19:16 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:17 PM)tous les vices
Diallo
En Décembre, 2015 (19:25 PM)Aida Ndiongue
En Décembre, 2015 (19:27 PM)Ndékété yoo Amsatou Sow Sidigui dopage bi la
Ndékété yoo Amsatou Sow Sidigui dopage bi la
Ndékété yoo Amsatou Sow Sidigui dopage bi la
Ndékété yoo Amsatou Sow Sidigui dopage bi la
Ndékété yoo Amsatou Sow Sidigui dopage bi la
Thierno Bordeaux
En Décembre, 2015 (19:28 PM)Sur quoi se fonde la condamnation que vous avez déjà prononcer à l'encontre de Mr Lamine Diack .
On fait quoi de la présomption d'innocence????
Anonyme
En Décembre, 2015 (19:34 PM)Alam
En Décembre, 2015 (19:56 PM)Professeur De Droit
En Décembre, 2015 (19:58 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (21:03 PM)Anonym Dom Rewmi
En Décembre, 2015 (21:07 PM)Anonyme Dom Rewmi
En Décembre, 2015 (21:27 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (21:41 PM)Comment dans un pays aussi pauvre que le senegal, on devient milliardaire en 10 ans sans jamais travaillé auparavant.
Ils sont combien ces lamine Diack qui eux se sont sucrés avec nos pauvres ressources?
C'est là ou on doit situer le debat.
Pourquoi cet amour de l'argent facile dans notre pays? Pourquoi la corruption dans l'administration, impots et domaines, tresor, douane , commissariat, directions nationales , gendarmerie etc...
c'est dans le sang ou quoi?
Anonyme Poil
En Décembre, 2015 (22:06 PM)Ana Ofnac
En Décembre, 2015 (22:14 PM)RIEN À DIRE??????
Anonyme
En Décembre, 2015 (00:50 AM)Donc qu'est qu'il s'est passé?
Je pense qu'il y a eu des pressions de la part du gouvernement français même (le temps nous le confirmera) car les journalistes ont sûrement oublier que de très violentes manifestations s'étaient déroulées au Sénégal et que ceux-ci ont énormément influencé l'issue des élections présidentiel. En laissant diffuser cette informations les sénégalais allez se rendre compte qu'il y a eu manipulations, ou les jeunes de y'en a marre ont-ils obtenu tous cette argent, les hôtels, les voitures etc...
Pourquoi la Russie?
Creusons, les bateaux de pêches par exemples ...
Massata Diack le détenteur de la fameuse liste (des noms ayant bénéficié de l'argent de la corruption) a t'il piégé l'Etat du Sénégal ?
Oui, et quel coup de maître ! Donner une interview à un journal indépendant du net, avec des indices, en ne nommant personne (en signe d'avertissement et de menace ) dans un contexte de scandale d'Etat. Il ne lui restait qu'a attendre les coups de fil, le confirmant qu'il serait à l’abri s'il se taisait. Et le tour était joué. En plus il a le toupet de nous dire que son père est vieux et qu'il ne sait pas ce qu'il dit, alors que son père est le Président de la fédération INTERNATIONAL d'athlétisme et y exerce pleinement ses fonctions .
La justice sénégalaise est elle indépendante?
Si le procureur devait agir à chaque fois qu'il y a insulte ou je ne sais pas quoi envers le chef de l'Etat, il aurait fait arrêter Abdoulaye Wade en premier lui qui a accusé les parents du chef de l'Etat "de démon et d'anthropophage, de mangeur de bébé" et que Macky Sall était "un pouroukh". Donc si le procureur se formalise, ne respecte et n'agis que pour la sauvegarde du droit, donc il doit interroger d'abord l'ancien président et non Oumar Sarr. Et aussi il aurait arrêté Massata pour la déposition que son père a fait en France, mais pourquoi n'est il pas inquiété? Mais la justice est malheureusement sous la houlette du chef de l'Etat qui en abuse pour son intérêt personnel, et nous le constatons tous.
Nous disons souvent que Wade est un corrompu, cependant d'après Cheikh Amar, Abdoulaye Wade conseillait à Lamine Diack "d'arrêter la corruption, et qu'un jour il pourrait s'en mordre les doigt." Donc il y a certaine contradictions, je pense que Wade a été sali, et la vérité sortira au grand jour. Attendons ensemble
Nous voyons les vérités mais on écoute les menteurs
Anonyme
En Décembre, 2015 (01:12 AM)Vous débattez sur des sujets que vous maitrisez pas. Dans quel pays sommes-nous?
Moy Lolou
En Décembre, 2015 (11:18 AM)Foulbés,
En Décembre, 2015 (12:43 PM)Sénégal Ma Fierté
En Décembre, 2015 (13:38 PM)en attendant de te corriger prend ce carton rouge
Senegalaiseries
En Décembre, 2015 (14:15 PM)(HOLLANDE s'active,OBAMA itou) pour tempérer la clameur qui dézingue leur adorable et(clean) ami. Mais, ce qui est indéniable, constant: L'homme qu'il a reçu et décoré aprés les élections de 2012,Lamine DIACK avoue, en toute lucidité, avoir pactiser avec la RUSSIE pour doper l'opposition et renverser WADE.
C'est ce qui est constant, c'est ce que retiennent le monde, l'Afrique et les Sénégalais. Tout le reste , n'est que puérils Sénégalaiseries !
Vous Nous Fatiguez
En Décembre, 2015 (15:43 PM)Je vois des doulnalistes écrire que cet argent a servi à faire perdre Karim Wade les élections de la mairie de Dakar. C'est du n'importe quoi! Vous savez pertinemment que Karim Wade ne oeut gagner une élection au Sénégal.
Anonyme
En Décembre, 2015 (00:06 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (04:31 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (09:02 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:22 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (21:12 PM)Feu
En Décembre, 2015 (08:12 AM)Feu
En Décembre, 2015 (08:12 AM)Feu
En Décembre, 2015 (08:12 AM)Feu
En Décembre, 2015 (08:12 AM)Feu
En Décembre, 2015 (08:12 AM)Participer à la Discussion