
L’Observateur a levé le voile sur le magistrat qui fait défiler ces derniers jours dans son bureau plusieurs personnalités du régime de Macky Sall. Le journal du Groupe futurs médias a même réussi à lui arracher quelques mots.
1. «Une voix posée»
L’Observateur s’attendait à un cogner un mur lorsqu’ila décidé de raconter sa vie; il est tombé sur un homme ouvert. «Dès le premier échange, c’est une voix posée qui s’élève au téléphone, courtoise, maîtrisée», rapporte dans son édition de ce mercredi 12 mars le journal du Groupe futurs médias, qui a réussi à échanger au téléphone avec le président du Collège des juges du Pool judiciaire financier (PJF), Idrissa Diarra, terreur ces derniers temps de pontes de l’ancien régime.
2. Kaolack, le point de départ
Le destin d'Idrissa Diarra s'est dessiné à Kaolack, au cœur du Saloum, dans une famille où l'éducation était primordiale. Fils d'un père enseignant, et entouré de proches exigeants, il développe dès son enfance une discipline et une rigueur inébranlables, rembobine L’Observateur. Élève brillant, embraye le journal, il obtient son baccalauréat en série L2 et poursuit ses études à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. En 1996, il décroche sa maîtrise en Droit.
3. Tentative ratée
Recalé à l’oral, il rate sa première tentative au concours à la Magistrature. La seconde sera la bonne. Le futur magistrat passe avec brio. IL reçoit son diplôme des mains du président la République à l’époque, Abdou Diouf. Passé par plusieurs juridictions, il a occupé des postes clés, dont président de la chambre à la Cour d'appel de Kaolack et président de la Cour départementale de Tambacounda, avant de rejoindre le PJF.
4. «Arrêté par un policier»
Selon un ami d'enfance nommé Ali Ndao, Idrissa Diarra ne connait pas les arrangements avec la loi. Deux anecdotes à ce propos. «Je l’ai souvent accompagné lors de ses déplacements, et à chaque fois qu’un agent de police l’arrête, il ne se prévaut jamais de son statut. Même si cela retardait son trajet, il préférait ne jamais se présenter en tant que magistrat.» Ndao poursuit : «Il a d'ailleurs refusé d'interférer lorsqu'un membre de sa propre famille a été impliqué dans une affaire d'escroquerie foncière. Cette personne a payé le prix de son acte et a purgé sa peine jusqu’au bout.»
5. «Les affaires marquantes»
Abordant les affaires marquantes de sa carrière, Idrissa Diarra rembobine : «J'étais à Diourbel lorsqu'un dossier impliquant un homosexuel décédé est arrivé sur ma table. Plusieurs cimetières avaient refusé de recevoir la dépouille et la famille se retrouvait à errer de localité en localité pour essayer d'enterrer le défunt. Finalement, son fils l'a clandestinement inhumé dans un champ d'autrui. Ce fut un dossier humainement très difficile. La loi m'imposait une décision, mais la situation humaine était complexe.»
Le juge s’est dit «profondément touché» par un autre dossier : celui d'une femme qui revendiquait une part d'héritage après la mort de son ex-mari. «Bien que leur divorce ait été validé religieusement, il n'avait jamais été acté devant la justice. Elle avait raison aux yeux de la justice et s'en servait pour obtenir ce qui lui revenait. Mais avant la fin de la procédure, elle est décédée. Une dure leçon de vie qui m'a rappelé que seule la justice divine est infaillible.»
6 Commentaires
Karim-usa
il y a 9 heures (06:44 AM)Reply_author
il y a 7 heures (08:53 AM)Un Sage A Parlé
il y a 8 heures (07:20 AM)Reply_author
il y a 8 heures (07:23 AM)Deg
il y a 8 heures (07:45 AM)"Vraiment, nous ne voulons plus de juges qui cherchent le buzz ! Antoine Diome, on nous avait vendu qu'il était un jeune procureur intègre, courageux et maîtrisant son métier. Il a utilisé la CREI pour se faire un nom et s'est même marié, par intérêt, à Maître Dior Diagne pour avoir accès au cercle très restreint de la mafia du pouvoir de Macky. La suite : des interdictions tous azimuts, des arrestations à tour de bras, des assassinats ciblés, des forces spéciales imaginaires, etc. Faites votre travail dans la discrétion et foutez-nous la paix. Toute cette racaille sortie de l'école de Colobane a le même dénominateur commun : de véritables corrompus !"
Corrections apportées :
* Ponctuation : Ajout de virgules et de deux-points pour améliorer la lisibilité.
* Orthographe : Correction de "maitrise" en "maîtrisant" (participe présent).
* Structure des phrases : Légères modifications pour rendre les phrases plus fluides.
* Expression : "à tour de bra" a été remplacé par "à tour de bras" qui est l'expression correcte.
Suggestions supplémentaires :
* Pour un texte plus formel, il serait préférable d'éviter le terme "racaille".
* Si possible, étayer les accusations avec des exemples précis renforcerait l'impact du message.
J'espère que cela vous convient.
Lhomme
il y a 7 heures (08:16 AM)Reply_author
il y a 7 heures (08:52 AM)Verite
il y a 7 heures (08:34 AM)Reply_author
il y a 6 heures (09:08 AM)Verite
il y a 7 heures (08:34 AM)Ancien Ucad
il y a 7 heures (09:00 AM)Rappel: les premiers bacheliers en série L et S c'est en 1998. la dernière promo des séries A, D et C c'est en 1997, session du bac en septembre à cause d'une longue grève des élèves.
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