
« Aujourd’hui on se trouve presque dans l’impasse. Si la CREI ne peut pas démontrer aux Sénégalais qu’il y a eu un abus sur les biens publics, il faudrait au moins accorder la liberté provisoire aux personnes arrêtées, en attendant qu’on puisse trouver des preuves probantes qui puissent permettre un jugement », dit le défenseur des droits de l’homme.
La question est pourtant mise sur la table par un allié du président Sall, Malick Mbaye non moins Directeur général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO) qui regrette. « Pour moi après quasiment plus de quinze mois de mise en place de la CREI qui est logique, il est nécessaire que les sénégalais puissent savoir qu’est-ce qui a été fait maintenant. Que ça soit un peu partout, mêmes dans des situations ponctuées de guerre où il y a eu des morts, les gens se sont retrouvés autour d’une table ».
Une brèche ouverte par le camp présidentiel que ne rate pas le porte-parole du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de taxer la CREI de Cour illégitime et illégale. « Le Sénégal n’a pas besoin d’avoir une cour illégale illégitime et qui ne respecte pas les droits de l’homme, le Sénégal gagnerait à avoir des institutions assez solides pour pouvoir traquer toute corruption et tout détournement de deniers publics mais tel que c’est parti, c'est le premier échec constaté par les populations du régime actuel » rage Babacar Gaye sur les ondes de la Rfm.
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