
Ouvert ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, le procès des 12 employés du Café de Rome a été renvoyé à jeudi prochain. Ce, à cause des nombreuses exceptions soulevées par la défense.
Celles-ci portent sur les violations présumées des droits de la défense, notamment celui, soulevé par Me El Hadji Diouf, qui interdit l’audition des prévenus sans la présence de leurs avocats.
La défense a dès lors demandé l’annulation du procès-verbal des auditions. Aussi, a-t-elle invité la cour à ne pas reconnaître comme preuve les images des caméras de surveillance, qui auraient filmé les accusés en train de se partager leur butin présumé, et regretté l’absence de témoins.
Me Diouf est allé plus loin : « Ils (ses clients) sont retenus depuis sans raison aucune pour une histoire de pourboire et ont été immédiatement remplacés par la nouvelle direction. Ils n'ont commis aucun délit. Ils n’ont violé aucune loi. Ils ont été injustement arrêtés, sans convocation. Ils ont été enlevés et séquestrés par la police. C’est une prise d’otage. »
Les 12 employés du Café de Rome ont été arrêtés par la Dic sur leur lieu de travail. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vols répétés en bande organisée et abus de confiance.
Il s’agit d’Aminata Faye, Fatou Thiam, Khady Diouf, Odile Gomis, Mariétou Diawara, Aminata Dabo, Cheikh Sadibou Tamba, Andala Wilane, Guy Mathieu Anoma, Waly Sène, Aliou Diamanka, Amadou Diallo, Marie Geneviève Coly, Marie Niang et Colette Ngom Faye.
Ils attendront d’être fixés sur leur sort en prison. Leur demande de liberté provisoire ayant été rejetée.
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