Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST), en grève depuis le 15 juin, dit être ‘’toujours’’ dans les dispositions de rencontrer le gouvernement et en particulier le ministre de la Justice pour ‘’l’entendre répondre’’ à ses ’’exigences’’.
Dans un communiqué reçu à l’APS, le Bureau exécutif national (BEN) du SYTJUST) rappelle avoir déposé sur la table du gouvernement un préavis de grève depuis le 6 février 2020.
Depuis lors, le gouvernement, et, plus particulièrement, le ministre de la Justice, ‘’n’a pris aucune disposition pour rencontrer le syndicat afin d’apporter des réponses à ses trois différentes exigences formulées dans ledit préavis’’, soutient le syndicat.
Le BEN rappelle que dans la pratique, au Sénégal, ‘’lorsqu’un syndicat d’agents de la Fonction publique dépose un préavis de grève, il revient toujours au ministre de tutelle de convoquer les plénipotentiaires dudit syndicat à des rencontres pour discuter des points du préavis’’.
L’organisation syndicale déplore un ‘’silence’’ qui a duré plus de trois mois après le dépôt du préavis de grève et ‘’une rupture unilatérale’’ du dialogue par le gouvernement et en particulier par la chancellerie.
Pour le BEN, cela a conduit le SYTJUST à décréter ‘’plusieurs mots d’ordre de grève depuis le 15 juin 2020 pour défendre les intérêts matériels et moraux de ses militants’’.
Le syndicat fait remarquer qu’il ‘’a été et demeure toujours dans les dispositions de rencontrer le gouvernement et en particulier le Ministre de la Justice pour l’entendre répondre sur (ses) exigences’’.
Ces revendications portent sur la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018, la publication au Journal officiel des décrets n° 2018 - 2259 du 14 décembre 2018, n° 2018 - 2260 du 14 décembre 2018 et n° 2018 – 2261 du 14 décembre 2018.
Les syndicalistes réclament aussi ’’l’organisation des formations préalables au reclassement des travailleurs de la Justice dans leurs nouveaux corps et nouvelles hiérarchies respectifs (....)’’.
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