Pour rappel, lors du procès tenu le 27 novembre dernier, le parquet avait requis à leur encontre une peine de deux ans de prison dont deux mois ferme. Toutes les demandes de liberté provisoire avaient alors été rejetées.
L'affaire avait défrayé la chronique lorsque la gendarmerie a été informée que des enfants talibés étaient enchainés dans un daara à Ndiagne, dans l’arrondissement de Coki, département de Louga.
Le maître coranique, le forgeron qui fabriquait les chaînes ainsi que certains parents d’élèves qui avaient autorisé que leurs enfants soient enchainés, avaient été tous arrêtés.
Jugés le 27 novembre dernier, ils ressortent libres du tribunal ce mercredi 04 décembre après avoir écopé d'une condamnation à deux ans avec sursis.
Un verdict d'apaisement qui va dans le sens souhaité par l'avocat de Cheikhouna Guèye qui avait plaidé la relaxe purement et simplement.
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