
Profitant de la signature de l’avenant en faveur des Chambres africaines extraordinaires (Cae) avec l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne (Ue) au Sénégal, Dominique Dellicour, le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, a répondu aux magistrats. L’Union des magistrats du Sénégal (Ums) avait fustigé la libération conditionnelle accordée à Tamsir Jupiter Ndiaye, Cheikh Yérim Seck et Luc Nicolaï. «Il y a des mesures d’aménagements de peines.
La libération conditionnelle est prévue par les dispositions du code de procédure pénale dans les articles 699 à 703. C’est une base légale sur laquelle nous avons essayé de tenir compte de la situation des personnes qui sont éligibles. Sur les 37 prisons, nous avons pu identifier 795 détenus. A l’heure où je vous parle, 651 personnes ont pu bénéficier de la libération conditionnelle. J’insiste parce qu’il y a des confusions sur cette question», déclare Me Sidiki Kaba, se refusant de personnaliser les libérations. A l’endroit des magistrats, il dira : «Il ne faut pas confondre la libération conditionnelle avec la grâce, l’amnistie, le contrôle judiciaire ou la liberté provisoire».
0 Commentaires
Participer à la Discussion