
Arrêté à la suite des saccages du Rectorat, M. B. Badji a été jugé, hier, devant le tribunal des Flagrants délits de Dakar.
Appréhendé le 31 janvier dernier, jour de la commémoration de l’anniversaire de la mort de l’étudiant Balla Gaye, par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic), M. B. Badji a comparu, hier.
Le prévenu a été ciblé pour avoir participé aux saccages des édifices de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) dont le Rectorat, lors des manifestations contre la signature d’un accord entre la Coordination nationale des étudiants du Sénégal et le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, à propos de l’augmentation des droits d’inscription.
Ainsi, M. B. Badji est poursuivi pour rassemblement illicite et dégradation de biens appartenant à autrui. Mieux, différentes plaintes pour lesquelles il est nommément visé, sont adressés au Parquet. Pour autant, M. B. Badji a énergiquement nié les faits qui lui sont reprochés.
« Je suis un membre du collectif Kekendo qui n’est pas à l’origine de ces manifestations. Pour preuve, on ne s’est jamais prononcé sur ces problèmes », a-t-il déclaré devant la barre.
Toujours pour sa défense, M. B. Badji fait savoir qu’il n’était même pas à l’université au moment des faits, à 10 h ce matin-là.
Il sera relaxé au bénéfice du doute. Là où le parquet avait requis une peine d’un (1) an dont six (6) mois ferme.
(Texte : Libération)
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