
Et de deux pour les Ouakamois. Après leur opposition contre l’extradition de Habré au Tchad, ils s’élèvent contre son procès. En effet, au fur et à mesure que le procès de l’ancien président tchadien se précise (les chambres africaines crées au Sénégal entrent en action ce 8 février), la communauté léboue de Ouakam se mobilise pour s’y opposer.
Les Ouakamois sont opposés à tout procès de Hissène Habré. Ils disent souhaiter la paix pour le Sénégal. Et pour cela, ils ne veulent pas que le procès de Habré ait lie au mois de février. La raison de leur démarche est que l’ex-président est désormais leur parent (il est au Sénégal depuis sa chute en 1990). « Les autorités sénégalaises doivent savoir que nous aussi, autorités coutumières ont une voix qui compte dans ce pays. Qu’elles n’ignorent pas que nous avons des moyens physiques et mystiques pour nous y opposer », a prévenu sur Rfm le Jaraaf Youssou Ndoye. Dans cet esprit, il invite les autorités religieuses à élever la voix.
Condamné à mort par contumace pour crimes contre l’humanité par un tribunal de N’Djaména, Hissène Habré est actuellement réfugié au Sénégal et inculpé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture. La Cour internationale de justice a décidé le 20 juillet 20123 que le Sénégal avait manqué à ses obligations internationales et a ordonné aux autorités sénégalaises soit de juger Habré, soit de l’extrader vers la Belgique.
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