Après la plaidoirie de la défense, la parole est aux avocats de l'État. Ceux-ci ont démontré les raisons qui fondent leur constitution dans le dossier de la Caisse d'avance pour défendre les intérêts de l'État.
Premier à prendre la parole : Antoine Félix Diome. Selon lui, si l'État s'est constitué partie civile, c'est parce qu'il a été lésé par la commission d'une infraction dont il a souffert. "On jamais eu la prétention de représenter la ville de Dakar", a précisé l'agent judiciaire de l'État. Qui marque son désaccord avec les arguments soulevés par la défense.
Antoine Félix Diome estime qu'il peut se constituer partie civile à chaque fois qu'il estime que l'État du Sénégal a subi un préjudice quelconque.
Pour Me Samba Bitèye, la constitution de partie civile de l'État du Sénégal est bel et bien recevable. Aucune exception, constate-t-il, n'a été plaidée par la défense pour asseoir son argumentaire. "La défense va souffrir à nous voir en face d'elle", a-t-il dit.
Invité, à son tour, à prendre la parole pour expliquer le bien-fondé de la constitution de l'État du Sénégal, Me Baboucar Cissé rappelle que toute personne qui se prétend léser par une infraction, peut se constituer partie civile. Cette constitution, poursuit-il, peut intervenir devant le juge d'instruction ou devant la juridiction de jugement. Etayant son argumentaire, il a fait remarquer que depuis le début de cette procédure, toutes les requêtes ont été notifiées aux avocats de l'État.
Or, il pense que si l'État n'avait pas sa place dans ce dossier, la défense ne lui communiquerait pas des demandes de mise en liberté provisoire. "L'État vous gêne, mais vous allez souffrir encore", adresse Me Baboucar Cissé à la défense.
1 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2018 (19:13 PM)Participer à la Discussion