
Ce mercredi, 22e journée du procès Imam Ndao, les juges de la Chambre criminelle spéciale ont fait face aux avocat de Daouda Dieng, seul accusé à comparaître libre et pour qui le procureur a requis l'acquittement.
L'un des conseils de l'accusé, Me Ahmed Sall, estime que son client "n'a rien à voir dans cette affaire". "Une personne contre qui il n'a jamais été retenue une quelconque infraction et on l'envoie devant votre juridiction, proteste l'avocat. Sa présence ici s'explique par le fait qu'il connait Matar Diokhané. Ensuite son petit frère a été le bras droit de Diokhané. Cela n'est pas un délit. Daouda Dieng a été accablé parce que son frère est décédé au front au Nigeria. Mais, en matière pénale on est responsable que pour son propre fait."
Estimant qu'avec la "traque contre les présumés terroristes" "la psychose" s'est installée dans le pays, Me Sall attend de la justice qu'elle garde "un peu de lucidité".
Son confrère Me Domingo Deng ne dit pas autre chose : "Il n'y a rien qui peut être retenu contre lui. Daouda Dieng n'a jamais manipulé des fonds. Il n'a jamais été membre d'une association. Il n'a rien à faire dans cette procédure. Alors renvoyez le des fins de la poursuite sans peine ni dépens."
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