Le secteur de la justice connaît un arrêt de travail depuis lundi dernier. Ce, suite à un préavis de grève du 6 février 2023 de l'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ), adressé au Ministère de la fonction publique depuis le 6 février. «Certaines revendications dont la satisfaction est réclamée par UNTJ à travers votre préavis constituent de nouvelles demandes qui n'ont jamais fait l'objet de négociation. Je vous invite à les consigner explicitement dans une plateforme revendicative », a d’emblée déclaré le ministère de la Justice, à travers une correspondance signée par le Secrétaire général, Alioune Ndiaye.
Pour les autres, ajoute-t-il, «elles ont deja fait l'objet d'accords dont la mise en œuvre, déjà
avancée, va aboutir à des améliorations remarquables des conditions sociales et professionnelles des travailleurs de la Justice.
Je vous exprime toute la disponibilité de la chancellerie d'œuvrer pour une prise en charge adéquate des préoccupations de tous les membres de la famille judiciaire ».
Il faut rappeler qu’à la suite de l'expiration du délai de préavis de grève déposé le 07 février 2023, l'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) a lancé un appel à tous les travailleurs de la justice pour le plan d'action à savoir un débrayage le lundi 13 mars 2023 à 10h et une grève totale de 48h à partir du mardi 14 mars 2023. Elle revendique la revalorisation des Primes de Participation à la Judicature en la doublant, la pérennisation et paiement desdites primes au plus tard le 05 de chaque mois, l’intégration de l'UNTJ au comité de Gestion des Fonds Communs de Greffe, le virement des Fonds Communs de Greffe au plus tard le 15 du mois suivant le trimestre écoulé, l’indemnité de Logement pour tous les travailleurs de la justice, le reclassement à la Hiérarchie A2 pour tous les Greffiers, entre autres.
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