
«C’est faux ce dont on m’accuse. C’est même inimaginable de penser à faire de telles choses après tous les problèmes auxquels j’ai été confrontés, et surtout en cette période du mois béni de Ramadan. Je venais de terminer mes nafilas (prières surérogatoires) lorsque je me suis souvenu de l’engagement que j’avais fait à un ami d’enfance aujourd’hui Asp (Agent de sécurité publique). C’est ainsi que j’ai pris ma voiture afin d’aller chez lui. En cours de route, j’ai vu une bande de jeunes qui malmenait un garçon. J’ai été à son secours et l’ai tiré des mains de ses agresseurs. Et comme il m’a dit qu’il habitait non loin des lieux, je lui ai dit de prendre place dans mon véhicule afin que je le dépose. Voilà comment Kéba Nar Sy s’est retrouvé dans mon véhicule».
Seulement, Kéba Sy lui, racontant la suite, a déclaré à la barre, qu’une fois dans le véhicule qui roulait à une vitesse réduite, le sieur Ndiaye, a introduite sa main dans son pantalon et a mis la sienne dans sa culotte. «Surpris, je lui ai demandé de me laisser descendre de son véhicule. Ce qu’il a fait, j’en ai profité pour lui soustraire son téléphone portable», avoue le jeune à la barre. Mais, en aucun moment,il n’a eu à dire que le journaliste-chroniqueur lui a demandé de lui faire une fellation.
Ce dernier, réagissant aux accusations de Kéba N. Sy, parle ainsi de cabale.
Seulement, Kéba Sy lui, racontant la suite, a déclaré à la barre, qu’une fois dans le véhicule qui roulait à une vitesse réduite, le sieur Ndiaye, a introduite sa main dans son pantalon et a mis la sienne dans sa culotte. «Surpris, je lui ai demandé de me laisser descendre de son véhicule. Ce qu’il a fait, j’en ai profité pour lui soustraire son téléphone portable», avoue le jeune à la barre. Mais, en aucun moment,il n’a eu à dire que le journaliste-chroniqueur lui a demandé de lui faire une fellation.
Ce dernier, réagissant aux accusations de Kéba N. Sy, parle ainsi de cabale.
Auparavant, il a précisé qu’alors qu’il avait à son bord son jeune passager, il a vu un jeune garçon s’agripper à l’arrière de son véhicule. Lequel, quelques minutes plus tard s’est mis à crier en le traitant de voleur. Pris de peur, il dit avoir vu un groupe de jeunes se diriger vers lui. C’est même Kéba N. Sy qui lui a demandé d’accélérer parce que la bande était en fait des agresseurs. Devant un tel fait, il dit avoir débarqué son passager devant la grande mosquée de Dieuppeul. Celui-ci, une fois pied à terre, s’est mis à lancer des pierres sur le véhicule qu’il venait de quitter quelques minutes plus tôt. Tamsir Jupiter qui a relaté cette séquence ajoute qu’il a été par la suite pris en chasse par un groupe de jeunes qui étaient à bord d’un 4x4. Dans leurs cris, il dit avoir entendu quelqu’un prononcer son nom. «J’ai pensé que le lieu le plus sûr pour me mettre à l’abri, c’était d’aller à la police. Une fois arrivé sur place, l’un d’eux m’a giflé, je lui ai rendu sa gifle. L’un d’eux m’a aussi dit, avec un sourire triomphal ‘’je t’ai toujours haï. J’attendais ce moment !».
Mais, c’est lorsque, par hasard, on a retrouvé mon téléphone sur Kéba N. Sy que celui-ci harcelé par les policiers, qu’il m’a accusé d’avoir tenté de le violer. C’est ce qui fait qu’on nous a arrêtés. «Dans le violon, il m’a dit, je vais dire ce qu’on m’a conseillé de dire». «Je conteste encore une fois ce qu’on me reproche. Je ne peux pas être dans un pays comme le Sénégal et me permettre de telles choses. En le prenant dans mon véhicule, je pensais que venais au secours de quelqu’un. Je suis choqué. Tout ce qu’il dit est faux. C’est une déclaration qui me surprend», continue de nier Tamsir Jupiter Ndiaye, tout au long du procès.
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