
Épinglée par le premier rapport 2013 de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif) et mise sous les verrous depuis près de deux semaines pour détournement de deniers publics, escroquerie de deniers publics et blanchiment de capitaux, Ndèye Khady Guèye s'est vue servir une plainte de la Banque sahélo-saharienne pour l'Investissement et le Commerce (Bsic).
Celle-ci lui réclame la rondelette somme d'un milliard cinq cent mille (1,5 milliard) de francs cfa représentant un prêt que Ndèye Khady Guèye aurait contracté auprès de la banque pour le compte de la Société africaine de Participation (Sap) par une lettre de prêt du Fonds de Promotion économique (Fpe) dont elle était l'Administratrice. La bonne dame avait ensuite retiré un milliard qu'elle a utilisé pour une prise de participation de la Sap dans le capital de la Banque nationale de Développement économique (Bnde) dans la politique de mutation du Fpe en institution bancaire (le Fpe va être muté en Bnde).
Mme Guèye aurait ensuite utilisé les cinq cents (500) millions restants pour la viabilisation d'un site à Toglou, dans la commune de Diass. Lorsqu'elle a été limogée de ses fonctions d'Administratrice du Fpe, ses associés au sein de la Sap lui ont revendu leurs actions, ce qui fait qu'elle se retrouve seul actionnaire de la société de participation. Ndèye Khady Guèye aurait, par la suite, récupéré le Dépôt à terme (Dat) d'un milliard pour le nantissement des actions de la Sap. Et, aujourd'hui, après deux (2) ans (le prêt a été contracté en décembre 2010), la Bsic n'a enregistré aucun virement pour le solde du prêt. Elle a finalement saisi la justice pour rentrer dans ses fonds. Ndèye Khady Guèye, à qui le Doyen des juges a refusé la liberté provisoire, malgré un cautionnement de près de trois (3), n'est décidément pas au bout de ses peines.
0 Commentaires
Participer à la Discussion