Le Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) appelle au sens de responsabilité des rédactions. Ceci, face à la pandémie déclarée par l'Organisation mondiale de la santé (Oms) du Coronavirus. Selon le secrétaire général, Bamba Kassé, après constat de plusieurs manquements dans le traitement informationnel, le Syndicat veut rappeler aux journalistes quelques règles de base, et leur soumettre les recommandations suivantes.
Le traitement des informations doit se faire en toute responsabilité pour éviter …
« Les journalistes sont invités à privilégier leur bonne santé et à ne pas succomber à la course au scoop. Ainsi, il leur est demandé de ne pas aller en contact de personnes ou zones supposées ou réellement infectées. La responsabilité des Rédactions consiste à ne pas envoyer les reporters dans des zones où chez des personnes à risque », ont déclaré, d’emblée les syndicalistes. Selon eux, toute Information à destination du public doit être vérifiée et confirmée par des sources médicales notamment. « Le traitement des informations portant sur le Covid-19 doit se faire en toute responsabilité pour éviter la psychose et les mauvaises interprétations », font-ils remarquer.
Privilégier les informations officielle venant du ministère de la Santé et du Cous
Le Synpics d’appeler les journalistes à privilégier l’information officielle venant du Ministère de la Santé, du Centre des opérations d’urgences sanitaires(Cous) et des autres services compétents. Ils renseignent que tout nouveau cas signalé doit être confirmé par ces services avant publication ou diffusion. Mieux, ils invitent les journalistes à éviter de donner la parole aux non spécialistes. « Plusieurs fausses informations faisant référence à des supposés remèdes notamment traditionnels sont relayées depuis l'apparition du Coronavirus. Une telle pratique est dangereuse en ce qu'elle peut susciter chez le public des réactions inattendues », affirment Bamba Kassé et Cie.
Obligation de respecter la dignité et la vie privée des personnes touchées
« Le Synpics rappelle aux journalistes qu'il leur est fait obligation de respecter la dignité et la vie privée des personnes touchées en ne révélant pas leur identité (puni par la loi 2008-12). Les journalistes sont invités à éviter toute action pouvant entraver le travail des services compétents dans la gestion de la pandémie », ont-ils préconisé.
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