MBOUR - C’est un cri de cœur que les acteurs des radios communautaires ont laissé échapper lors de la rencontre d’orientation tenue hier, à Saly (Mbour). Selon les acteurs, les confrères de la presse publique et privée reçoivent un traitement meilleur que le leur. «C’est aberrant chaque fois qu’on se retrouve avec les confrères de la presse privée ou publique, nous constatons qu’il y a un traitement de faveur à notre détriment alors que nous faisons tous le même travail. D’ailleurs, ils ne restent même pas longtemps au moment où nous faisons le pied de grue», a déclaré Hamidou Kane, responsable de la radio communautaire de Pété.
Les responsables des radios communautaires et des centres multimédias du Sénégal qui ont participé à la rencontre ont égrené un chapelet de doléances devant les autorités de l’Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), initiatrices de cet atelier.
Dénonçant le manque d'appui des collectivités locales à leur égard, ils demandent de l'aide aux élus du peuple pour un soutien efficace. En dehors de Guinguinéo, qui bénéficie d’une importante subvention et d’une prise en charge entière des factures d’eau et d’électricité de la part de la mairie, la quasi-totalité des intervenants déplore le mépris des élus locaux vis-à-vis radios communautaires et aux centres multimédias. Non sans magnifier l'aide à la presse qui, selon eux, est d’un appoint considérable.
En outre, les acteurs ont mis l'accent sur les moyens pour la perfection et le renouvellement de leurs matériels, comme les émetteurs et les ordinateurs des différents cybers. Sans oublier les difficultés qu’ils éprouvent à honorer leurs factures de téléphone qui sont loin d’être exonérées comme l’avaient annoncé les responsables de la Sonatel.
Mais le problème qui a le plus suscité l’intérêt des responsables des centres multimédias et des radios communautaires est celui du volontariat qui est érigé en réglé alors que, disent-ils, cela ne peut prospérer. Cette rencontre des radios communautaires et des centres multimédias s'inscrit dans une optique de résolution des crises dont les acteurs font face.
Les responsables des radios communautaires et des centres multimédias du Sénégal qui ont participé à la rencontre ont égrené un chapelet de doléances devant les autorités de l’Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), initiatrices de cet atelier.
Dénonçant le manque d'appui des collectivités locales à leur égard, ils demandent de l'aide aux élus du peuple pour un soutien efficace. En dehors de Guinguinéo, qui bénéficie d’une importante subvention et d’une prise en charge entière des factures d’eau et d’électricité de la part de la mairie, la quasi-totalité des intervenants déplore le mépris des élus locaux vis-à-vis radios communautaires et aux centres multimédias. Non sans magnifier l'aide à la presse qui, selon eux, est d’un appoint considérable.
En outre, les acteurs ont mis l'accent sur les moyens pour la perfection et le renouvellement de leurs matériels, comme les émetteurs et les ordinateurs des différents cybers. Sans oublier les difficultés qu’ils éprouvent à honorer leurs factures de téléphone qui sont loin d’être exonérées comme l’avaient annoncé les responsables de la Sonatel.
Mais le problème qui a le plus suscité l’intérêt des responsables des centres multimédias et des radios communautaires est celui du volontariat qui est érigé en réglé alors que, disent-ils, cela ne peut prospérer. Cette rencontre des radios communautaires et des centres multimédias s'inscrit dans une optique de résolution des crises dont les acteurs font face.
6 Commentaires
Toto
En Juillet, 2011 (15:13 PM)Fidèle Auditeur
En Juillet, 2011 (15:22 PM)Il est vrai que les collectivités locales ne les appuient
pas, les animateurs sont tous bénévoles, et l'entretien
du matériel mis à leur disposition par l'Unesco et la
Coopération Suisse pose problème.
Je suis un fidèle auditeur de ces radios de quartier et je leur
souhaite bonne continuation.
Pic De La Mirandole
En Juillet, 2011 (16:14 PM)Participant
En Juillet, 2011 (01:51 AM)j'espère que l'etat du senegal à travers le mnistère de la communication et des tics sera à l'ècoute de ces acteurs locaux
Dj Isef
En Juillet, 2011 (09:07 AM)voici des doleances kon doit mettre au point les radios de proximite comme on les appelle st des radios qui font leur boulot remarquons meme que les reporters de ces radios avant de soccuper de leurs perdiums soccupent davoir un bon element pour diffuser alors que la plus part des autres reglent avant tout l'argent avant le boulot
je travaille dans une radio communautaire et mainte fois on donne j peux dire des cours de traitement a des autres sois disant journalistes ki n savent meme pas comment traiter des elements
quant a soutenir les radios communautaires surtout par les radios communautaires cest vraiment normal car ces elus locaux ne cessent de faire passer leurs communiques sans donner le plus petit sou oubien meme sans essayer de venir defois voir les soucis de ces gens qui travaillent rien que pour informer la plus grande partie des populations qui sont dans le besoin
bravos a tous ces acteurs et que soyons unis pour etre respecter meme si defois on est pas passer par les grandes ecoles
Pathé
En Juillet, 2011 (13:15 PM)Je ressens beaucoup le travail qui se fait au niveau de ses radios qui si on parle de radios de proximité c'est a cause d'elle mais je crois que certains responsables et acteurs de ses radios doivent revoir leur facon de tenir ses bijoux tant precieux.
Par exemple la proximité pousse certains a rendre l'acces au studio de ses radio trop trop trop facile, ce qui n'est pas bien.
Egalement certains animateurs certes etant issu de la communauté ne savent pas qu'ils sont interessants que quand ils sont en studio , ils vadrouillent de gauche a droite "FOUNIOU LENN WOO NIOU DEEMM FOUNIOU LENN WOWOUL NIOU DEMM" ils ne savent pas qu'il refletent l'image de la radio des qu'ils sortent.
Y"en a aussi qui n'ont trop essaye de s'adapter aux realités du milieu dans le quel il se trouve et se laisse facilement battre par des stations regionales qui ne sont que des coquilles vides pour ne pas dire des radios communautaires qui lorgnent souvent du cote de dakar pour les besoins de synchro. certes elles ont plus de moyens mais bon la radio c'est seulement les finances les ressources humaines c'est plus important avant la logistique et tout le reste.
Essayez d'avoir de bonnes formations et mettez l'homme qu'il faut a la place qu'il faut, faites le journal, faites des magazines, faites des debats, ne laissez pas le sport en reste n ni la politique meme si c'est au niveau local... vous vourrez que les autorités vont courir derriere vous de meme que les radios privées . je donne l'exemple de la radio rail bi fm qui est implantee a dakar en concurence avec quelque choses comme pres de 40 radios je dis bien quarante radios mais c'est imposée dans le paysage mediatique au niveau la banlieue meme s"il y'a des hauts et des bas elle continue de faire son petit bonhomme de chemin malgré les nombreux departs vers les radio privées , pres d'une quinzaine et magré la concurrence avec des nombreuses radios de surcroit des radios hyper puissantes et c'est possible pour les autres radios communautaires .
A travers votre cadre allez voir ce qui se fait la bas c'est un bel exemple pour une radio communautaire. moi je sais ce qu je dis car j'ai vecu les deux milieux que ce soit les radios communautaires ou privées ...je sais que ce que si cette radio etait hors de dakar aucune radio n'aura une station regionale a coté d'elle ou si oui elle ne sera pas trop ecoutée. ecoutez les gars il faut miser sur la qualité, primer la formation, revoyez les contenus, respectez les rendez vous avec les auditeurs pour toutes les emissions, sortez et allez voir ce qui se fait de bien ailleurs et copier le et actualisez le par rapport aux realités de votre zone vous verrez.
je suis de tout coeur avec vous que ce soit géo, ndoffane; pété; wawoundé,bokhol,sébi, khombole,keur momar sarr... pour ne citer que ceux la
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