
La preuve, une semaine avant le décret du conseil des ministres, faisant état de mon remplacement à l’APS, j’ai réuni mon rédacteur en chef, le rédacteur en chef adjoint et l’ensemble des chefs de Desk pour leur dire que je partais. On ne m’a pas viré parce que je ne fais pas partie de cette race qu’on vire », indique-t-il. L’ex directeur général de l’Aps a voulu faire la différence, en refusant d’être à la solde des autorités étatiques. « Quelque fois c’est difficile. Quand vous refusez de faire passer une dépêche, vous pouvez recevoir des appels nocturnes pour bousculer. Ça m’est arrivé. Et j’étais assez fier d’avoir des postures en termes de capacité de nature à protéger ma rédaction et à laisser travailler. Parce que je suis convaincu que ce n’est pas le travail de l’Aps de mettre en ligne des dépêches de démentis pour le compte d’un ministre d’Etat. Et j’avais pris la décision ferme que ce ne sera pas sous mon magistère qu’il y aurait ce type de glissements qui pourraient s’expliquer par l’ambiance politique dans laquelle le pays est depuis quelques mois »
. De l’avis du journaliste, ce ministre d’Etat a manqué de respect à son collègue de la communication. Ainsi poursuit-il dans ses explications, « il m’a appelé pour demander de mettre en ligne son démenti, je lui ai répondu que non. Il fait partie des gens qui ne connaissent pas l’Etat. Ils ont eu juste la chance d’être à la tête des affaires de l’Etat. Finalement, c’est à mon ministre de tutelle qu’il a manqué de respect et non à moi. Dommage! Ce sont des gens qui ne connaissent que leur ego surdimensionné. Quand j’ai reçu son appel le 5 septembre à 23h 45mn, j’ai continué à dormir tranquillement ».
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