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Sénégal : La presse est-elle un observateur libre ou un acteur du jeu politique ?

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Sénégal : La presse est-elle un observateur libre ou un acteur du jeu politique ?

Si la radio et la télévision sont les média-roi au Sénégal, la presse écrite se révèle être un acteur et un enjeu du débat démocratique. La propagation du multipartisme sans limite reste accompagnée d'une extraordinaire apparition de journaux. Au Sénégal, l’indépendance de la presse est bien discutable, surtout sur le plan politique où elle reste souvent partisane. Et cette liberté de la presse réclamée partout n’est-elle pas simplement un idéal difficile à atteindre ?

 

Quel rôle la presse devra-t-elle jouer ?

 

Une presse libre est « un pilier essentiel » de toute société démocratique, surtout dans les sociétés qui ont une tradition démocratique moins riche et un appareil judiciaire moins indépendant que ce qui existe par exemple aux États-Unis. La presse peut jouer « une multitude de rôles » dans toute société, qu'il s'agisse d'un rôle de défense d'une cause ou de surveillance, et elle « fournit une plate-forme pour des points de vue divergents ou opposés. Tout cela est essentiel à une démocratie. » Les médias ont aussi un grand rôle à jouer dans le développement. Il est très important qu'à mesure qu'une société discute et détermine la direction à suivre et fait des choix relatifs aux ressources à investir, les médias soient présents pour aider les intervenants à faire connaître leur point de vue et pour organiser des débats sur ces sujets tout à fait vitaux et servent de tribune pour toutes les opinions.

 

La Presse sénégalaise a-t-elle changé de fonction et d’objectifs ?

 

On est prêt à dire aujourd’hui que la presse est devenue principalement un acteur du jeu politique, au lieu d’être un observateur autonome, c'est-à-dire indépendant des camps politiques en présence. A moins de considérer que l’idéal de la presse d’information a fait place à une presse politique plus libérale que démocratique par son orientation mercantiliste, peu importe par réalisme ou par nécessité eu égard aux transformations de l’offre de presse et du lectorat.

 

-«Le passage de l’Information légitime » au « commentaire tendancieux à la limite du licite » est la marque de fabrique d’une partie notable de la presse (ce qui est permis par la règle de conscience que le journaliste est seul à apprécier au contraire des règles objectives de la profession qui sont codifiées). Le passage de l’ancienne presse à la nouvelle s’effectue au travers d’une translation interprétative : le journaliste rend compte non de ce qui est conforme, mais de ce qui sans être exact, est jugé légitime comme genre rédactionnel, y compris même lorsqu’il se substitue à l’information proprement dite. Cette pseudo dérision qui relève de la caricature au sein d’un journal qui n’est pas satirique équivaut à une information inexacte, i.e. fausse, parce que contraire aux faits. Ce qui est une autre manière de faire fi du droit du public à l’information exacte. Jusqu’ici le credo était que les faits sont sacrés et le commentaire libre, mais de plus en plus l’opinion du journaliste à la recherche d’un scoop ou d’un contrat sur tel ou tel acteur du jeu public, prend le dessus sur les déontologies et les droits du public. S’agit-il d’une simple variance à l’intérieur de l’offre de presse ou d’un passage de la presse d’information à la presse d’interprétation, où la prise de position du rédacteur et/ou de son organe substitue régulièrement une cohérence toute artificielle aux faits objectifs qui sont à la base de la profession : l’objectivité, la rigueur, l’éthique… C’est ainsi que l’ « interprétation libre », qui est la réfutation même du commentaire libre - qui suppose l’information objective d’abord avant tout commentaire – tend à devenir la matière principale de la plupart des journaux, à de rares exceptions. Qu’il s’agisse d’une adaptation chaotique à un nouveau lectorat ou de l’expression de la crise de mutation qui est à l’œuvre dans cette profession, un constat est récurrent : les acteurs politiques classiques ont perdu le monopole du détournement volontaire du sens qu’ils partagent désormais avec les organes de presse. Fait qui à son tour, annonce un glissement majeur dans la nature de la presse et dans la fonction du journalisme, gros de toutes les dérives : Violence des titres, sensationnel en permanence, accusations, insinuations, formules tapageuses, etc. en lieu et place des attentes légitimes des publics et des usagers.

 

Si donc il y avait un danger politique, dès lors que le public n’est plus informé, mais orienté par la manipulation issue du détournement de sens, il va de soi que la presse ainsi transformée en arme, devient une gâchette prête à l’usage selon les contrats et les alliances. A moins de considérer qu’il existe des valeurs nouvelles opposables aux anciennes : l’affairisme de presse, l’incivisme, l’insolence, l’impertinence, la crise de la presse d’information n’a pas été remplacée avantageusement par celle de l’interprétation libre. Dans ces conditions, l’attitude de l’opinion et des pôles de production de savoir n’est pas de flatter la presse, mais de dévoiler son caractère de pouvoir déformant et aliénant par le fait des affairistes ou des mutations internes au groupe formé par les journalistes, peu importe à cause de l’affaiblissement de la formation des professionnels ou de la substitution de l’intérêt de type capitalistique et égoïste ou libéral, au sacerdoce d’une profession à laquelle la démocratie doit tant au Sénégal et dans le monde.

 

 

Les médias doivent contribuer au débat démocratique !

 

Les médias, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de diffusion de l’information, sont un moyen d’expression essentiel pour les acteurs démocratiques et jouent un grand rôle dans la formation de l’opinion publique. Ils peuvent aussi constituer un moyen de contestation, c’est ce qui explique que les premiers textes démocratiques aient consacré sa liberté.

 

Notons aussi qu au cours du XXe siècle, ce ne sont plus les seuls journaux, mais la télévision, le cinéma, la radio participent au débat démocratique. Au XXIe siècle, le développement de l’internet permet aussi la diffusion des idées démocratiques. Les nouvelles technologies incitent les organes démocratiques à modifier leur manière de travailler, en rapprochant la classe politique et les citoyens. Les médias complètent ici les vecteurs traditionnels de la démocratie en inventant de nouvelles formes d’information ou d’expression. De même, ils se sont démocratisés parallèlement aux progrès de la démocratie. Leur accès est bon marché, aisé, équitable sur tout le territoire. Parfois courroies de transmission entre le pouvoir et le peuple, leur pluralisme aide au fonctionnement de la démocratie, dont il est une condition essentielle.

 

Mais par la même, peuvent représenter un danger pour la démocratie !

 

Si en démocratie, il est nécessaire de proscrire tout secret, faut-il pour autant tout porter à la connaissance du public. Il convient toutefois d’être attentif à la violation de l’intimité. Tout gouvernement a besoin d’une certaine part de secret au moins dans la préparation des décisions ou s’agissant des affaires internationales. En revanche, la démocratie exige la transparence absolue après-coup.

 

Force est aussi de noter que les médias ne sont pas égaux : La télévision, média de masse, touchant des citoyens le plus souvent passifs, est accusée de simplifier les débats et de " faire" l’opinion, alors que la course à l’audience laisse peu de place au débat démocratique. Sensibles aux échos des médias, les hommes politiques sont accusés de façonner leur discours, non pas selon leurs convictions, mais selon l’état de l’opinion ou selon la vision des médias. Le débat d’idées et la démocratie de terrain céderaient alors le pas à la mainmise de la télévision sur les campagnes électorales.

 

Notons enfin que pour lutter contre l’effet déformant des médias, le rôle de l’éducation est primordial, en permettant de comprendre les messages.

 

Toute liberté de la presse a une restriction !

 

L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme stipule que : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

 

De même, à l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dit : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

 

Notons toutefois que, Si la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ne spécifie pas davantage de conditions particulières ni restrictions à cette liberté d'expression, cependant, un certain nombre de juridictions, sous l'égide des Nations unies et des pays y adhérant restreignent toutefois cette liberté en interdisant les propos incitant à la haine raciale, nationale ou religieuse et relevant de l'appel au meurtre qui sont des délits interdits par la loi.

 

Cependant, La liberté d'expression connaît certaines restrictions qui doivent être expressément fixées par la loi et qui sont jugées nécessaires au respect des droits et de la réputation d'autrui : pour des raisons sécuritaires (exemple : répression de l'incitation à commettre des crimes ou délits ; pour protéger le droit des individus : répression de l'insulte publique et de la diffamation. lutte contre les discriminations raciales et le négationnisme ; protection de l'enfance, défense de droits de propriété intellectuelle.

 

La liberté de la presse est un mot vain !

 

On pourrait faire remarquer que chacun est libre d’exprimer son opinion par la voie des journaux. La liberté de la presse est proclamée à grand fracas dans tous les pays démocratiques, comme un des plus beaux fleurons de leur couronne. C’est encore une bonne plaisanterie. Les journaux sont la propriété d’une catégorie d’individu qui leur impose une ligne de conduite et ne leur permet pas de s’en écarter. Certains sont inféodés à un parti politique et n’insèrent que des articles conformes à la doctrine de ce parti. La liberté de la presse est un vain mot, qui ne saurait plus tromper personne. Néanmoins, on en parle cependant comme si elle existait vraiment. L’homme aime à se faire des illusions, même quand il sait ce que valent ces illusions. La liberté de la presse n’existe pas. Ce qui existe, c’est la liberté de fonder des journaux. Distinction d’importance. Il ne reste donc plus au citoyen indépendant, s’il veut se faire entendre, qu’à créer un journal à lui. Mais cette liberté est dérisoire a une époque où la fondation d’un journal exige des capitaux considérables, et quand on sait qu’un journal ne peut vivre qu’avec l’aide d’une abondante publicité commerciale. Il suffit que cette publicité lui échappe, pour que le journal soit frappé de mort peu de temps après sa naissance. Et même si cette revue arrive à exister sans publicité, on la harcèle judiciairement. Lorsque cette revue n’a plus les moyen de payer, elle disparaît.

 

En conclusion nous disons que sérénité et clairvoyance doivent être les maîtres mots qui doivent animer les différents acteurs de la communication. Il s’agit d’ordonner le débat et le rôle des intellectuels sera d’en clarifier les termes.  En définitive, ce que nous voulons encore une fois, c’est questionner la fonction, le rôle et la mission de la presse : sensibiliser, informer, avertir etc. Il y a donc lieu de rectifier le tir pour éviter d’escamoter le débat de société qui jouxte la controverse politique destinée sans doute à lui faire obstacle.

 

Ainsi, je lance un appel aux professionnels de la presse, aux organes de régulation et de contrôle, et surtout à l'Etat de s'associer afin de booster l'émergence d'une presse responsable et professionnelle. Que cette presse encore appelée quatrième pouvoir ne soit pas un déstabilisateur, qu'il soit un éclaireur, qu'il déclanche l'alarme quand ça ne va pas.

Nous devrions refuser la presse partisane, partisane des hommes et non des idées, une presse pour informer et non tordre la main, nous disons non à une presse de chantage et de calomnie et nous disons non aussi à un Etat policier, qui veut museler la presse.

Au nom d'une presse professionnelle et comme toutes les profession de ce monde on a besoin d'une règlementation assez stricte et respectée ou la déontologie aura toute sa place.



22 Commentaires

  1. Auteur

    Pééé

    En Août, 2011 (18:17 PM)
     :up: 
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  2. Auteur

    Jacqueline

    En Août, 2011 (18:18 PM)
     :hun:  :hun:  :hun:  je vais commencer a violer les mecs :hun:  :hun:  :hun: 
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    Auteur

    Pééé

    En Août, 2011 (18:18 PM)
    toujours pour sister young girl et mon brother de maltimore, et kilt avant qu il nous fasse un scéne :-D 
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    Auteur

    Good Mood

    En Août, 2011 (18:45 PM)
    Le forum est tres convivial en ce debut de soiree, pourvu que cela dure

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    Auteur

    Xeme

    En Août, 2011 (18:46 PM)
    Voila un article qui va gagner des insultes des journalistes sénégalais. Je répète depuis des années que le danger du Sénégal est et reste sa presse. Pour Samba Ndiaye( l'auteur) la presse sénégalaise pêche par son orientation politique, moi je trouve qu'elle pêche par l'ignorance de ses acteurs. La presse sénégalaise est très nulle. Depuis 12 ans, la presse sénégalaise n'a jamais réussi autre chose que ce qu'elle vise. Si elle travaille pour qu'il pleut, il ne pleuvra jamais. Si elle s'oppose à la pluies, des torrents tomberont du ciel. Voilà comment j'ai vu la presse sénégalaise depuis des années. Et je jure que cela m'a permis de prédire beaucoup de chose qui ont fini par se réaliser. Je ne fais que regarder de quel côté se trouve la presse. L'auteur ne parle pas du danger de la presse sénégalaise sur le plan religieux. Or depuis quelques années, c'est plus la hauteur de nos dirigeants religieux que la non tentative de la presse qui nous a évité des problèmes religieux. Je veux dire clairement que la presse a tout tenté pour embraser le pays sur le plan religieux sans réussir. Elle a depuis des années cherché pour ce pays le feu sans réussir à le trouver. Pourvu que ça dure.
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    Auteur

    Pfffffffffffffffffffffffffffff

    En Août, 2011 (18:48 PM)
    LA PRESSE SENEGALAISE EST UN PYROMANE!Avec des responsable qui foulent du pieds la deontologie,elle est prete a mettre le pays a feu.Le drame dans tout cela ,est qu'elle est poussee dans cette action par des lobbies a coups de millions.C'est pourquoi certains n'hesiteront pas de parler de prostitution du metier.Au senegal le role d'opposant du regime est facilite par la presse qui fait la plupart du travail de l'opposition,c'est ça malheureusement la verite.

    Vivemnt une presse responsable,credible,respectant les regles du metier,et non une presse qui s'offre au plus offrant pour offenser,denigrer,sans pour autant analyser les degats colateraux,pfffffffffffffffffff
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    Auteur

    La Princesse

    En Août, 2011 (19:04 PM)
    la presse sénégalaise n'est plus autonome elle est sous la direction des parti politiques de l'opposition qui se servent tout le temps de la presse pour allumer le feu dans notre pays et ces faux journaliste sans déontologie cèdent à la tentation de ces politiciens de gauche ce qui fait qu'on peut qualifier les journalistes d'aujourd'hui des acteurs politiques partisans de l'opposition
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    Auteur

    Dom

    En Août, 2011 (19:14 PM)
    Au Sénégal, la presse privée est devenue un véritable acteur politique si on rend en compte les actes que ne cessent certaines radios de la place à savoir la Rfm et groupe walf.

    Regardez et écoutez, toutes les émissions proposées par ces groupes de presse (Rfm et Groupe walf, vous vous rendrez compte du degré d'implication de cette presse dans le jeu politique.
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    Auteur

    Presse Sn

    En Août, 2011 (19:23 PM)
    Il y a à manger et à boire dans la presse sénégalaise, du meilleur, très rare, du moyen, un peu, et du moins bon, beaucoup.



    Mettons de côté les média d'état, qui sont des outils de propagande du pouvoir en place, et mettons de côté la presse privée financée sur fonds publics pour chanter les louanges du régime.



    Il reste alors une large presse libre, qui commente et analyse, vit de ses ventes et de publicité.

    Cette presse là aborde les actes posés par la gouvernance publique sans complaisance.

    Mais dire les choses qui sont ne sauraient être un acte partisan.

    Au fond, cette partie de la presse est le seul réel contre-pouvoir à un régime qui a trusté l'essentiel des organes exécutifs, législatifs et judiciaire du pays.

    Heureusement qu'elle est là !
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    Auteur

    La Princesse

    En Août, 2011 (20:16 PM)
    le Sénégal n'a pas de journalistes, tous les journalistes se sont transformés en politicien, c'est triste pour le Sénégal de voir ces journalistes devenir des acteurs politiques de l'opposition
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    Auteur

    Idy Karsse

    En Août, 2011 (20:33 PM)
    "sot est celui qui ne lit pas journal, plus sot est celui qui y croit tout ce qu'il lit parce que c'est dans le journal". Cette assertion d'un célèbre penseur allemand me permettra d'entrer dans le vif du sujet sans arborer la monotonie protocolaire du lancinant discours des puristes et analystes-politiques à dessein. Serait-il insensé en l'entame de mes propos de taxer tout de go la presse de notre pays de corrompue aux vertus très mensongères et à la démarche mercantile et purement politicienne? en tout cas si tout le monde le pense sans dire, d'aucun n'a manifesté l’honnêteté et le courage politique de dénoncer les dérives et les abus de leur plume. Un groupe comme walfadjari est manifestement par les actions qu'il pose contre le pouvoir. Mais on pourrait soutenir la idée pour la rts. Quand à la presse écrite, je ne passerai par mille chemins pour dire qu'elle ne travaille que pour voir le pays se déchirer. Et c'est dommage car la déontologie et l’éthique journalistique y passent. Le journalisme est devenu aujourd'hui un métier destiné aux rescapés ou plutôt aux cartouchards des universités. On y trouve beaucoup qui ne sont passés par le cesti mais plutôt des écoles de formation non agrées par l'Etat. Enfin, le désir pécuniaire le remporte sur l'objectif premier de la presse qui est de donner la vraie information. qui disait que "les faits sont sacrés, le commentaire est libre", ceci est aujourd'hui tourné en dérision au profit de l'intox et de la désinformation.
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    Auteur

    Bob

    En Août, 2011 (21:54 PM)
    Y a trés peu de journalistes compétents au Sénégal ...

    D'une part soit ils ne connaissent pas leur métier. Ils confondent journalisme et commentaire de " banc diaxalé " ...

    Sont de gros RACOLEURS (que des histoires de Q sans intérêt ) ...

    Aucune analyse fiable sur un quelconque sujet ...

    Et pire c'est des corrompus ( Lâchez un petit billet et ils font vos éloges à la UNE de leurs quotidiens ) ...



    Le journalisme un beau métier mais mal exercé au Sénégal
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    Auteur

    La Princesse

    En Août, 2011 (22:21 PM)
    le journalisme est un métier très noble mais attention faisons la différence entre les époques c'est pour dire que qualifier le journalisme un métier noble ne peut plus figurer dans nos jargons d'aujourd'hui car ces jeunes journalistes qui ne cessent d'envahir les organes de presse ne sont plus à la hauteur, ils ne maitrisent plus la notion de déontologie et de l'éthique, les éléments fondamentaux du journalismes et ceci fait que le Sénégal n'a que des journalistes d'acteur de jeu politique qui ne se montrent pas neutre entre le gouvernement et l'opposition



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    Auteur

    Mbacké

    En Août, 2011 (00:17 AM)
    Touba et Mbacké les journalistes représentant des organes de presse ci dessous sont corrompus par les présidents de ces deux collecivités locales c 'est malheureux si tu donnes une informations fiable il le vend a Abdoulahat ka ou Iba gueye quand il y'a idondation a mbacké rien personne ne parle iba a d'ailleurs payé la bagnole de el modou gueye et a construit sa maison.

    Depuis mardi le bureau du chef de l’état civil après la pluie a inondé et 30% des non inscrits est perdu tout les journalistes ( El modou gueye; Abdoulaye FAM; BABA ndiaye; Bamba SALL) sont au courant et le PCR a payé personne ne parle plus de cette article pourtant ils sont payé par leurs agences de presse c dommage.  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">   :tala-sylla: 
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    Auteur

    Bil

    En Août, 2011 (00:38 AM)
    la presse sénégalaise est plus que partisane c'est une presse de propagande en faveur de l'opposition. Mais ce que beaucoup d'entre ignorent c'est que la population a atteint un degré de maturité politique de sorte qu'aucune propagande de qui que soit ne peut prospérer.
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    Auteur

    Go

    En Août, 2011 (00:46 AM)
    la presse sénégalaise est très loin d’être professionnelle on envoie des jeunes couvrir les manifestation et à la fin il reste pour quémander un 5000fr pour le transport.
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    Auteur

    Mandela Sow

    En Août, 2011 (01:59 AM)
    "Sénégal : La presse est-elle un observateur libre ou un acteur du jeu politique?" Le de l'article titre pose une question tout à claire dont ma réponse sera tout aussi claire. La presse de notre pays est un acteur du jeu politique, mais au compte de l'opposition. Pour s'en convaincre, il suffit de suivre certains débats organisés par exemple par walf tv où il y a toujours un déséquilibre au niveau des invités. Je ne parle pas de la presse écrite avec ces titres qui souvent n'ont rien à voir avec le contenu, les fausses informations pour manipuler l'opinion, et j'en passe.
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    Auteur

    Birassou

    En Août, 2011 (09:51 AM)
    Vous allez quémander des avantages fiscaux chez WADE alors que vous nous dites tous les jours que c'est le diable en personne.Je vous rappelle vous de la presse que mêmes nos pauvres mamans qui vendent du "DIEDJI"(poisson séché) au marché payent la patente chaque jour que Dieu fait.Vous n'êtes que de pauvres types car vous n'avez pas les moyens de votre liberté.Je me demande que serait le Sénégal le jour oû la presse aura les moyens de son indépendance financière.Au lieu de mettre vos employés dans de bonnes conditions et de payer vos impôts,vous passez votre tyemps à plastronner et à vivre au-dessus de vos moyens en faisant semblant d'être liquides.Vous traînez des dettes colossales dans les banques.Il est temps de redescendre sur terre.
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    Auteur

    Citoyen Libre

    En Août, 2011 (13:08 PM)
    Au Senegal il existe 2 presses une qui encense le pouvoir et autre qui tire sur le pouvoir. Nous n'avons besoin ni de l'une ni de l'autre. Nous sommes un peuple mur capable d'analyser les faits et de se faire une opinion. De grace cessez d'etre une presse manipulatrice et faiseur d'opinios. Soyez neutre equi distant, libre, juste et objective. A l'endroit de Babacar FALL ET ALASSANE sAMBA dIOP RFM? LE MESSAGER? EXPRESS NEWS.
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    Auteur

    Fifi

    En Août, 2011 (15:04 PM)
    Une presse doit être libre donc au service du peuple. Mais ce que l'on constate aujourd'hui, c'est tout le contraire. La presse sénégalaise est devenu le bras armé de l’opposition. Il faut même avoir le courage de dire que c'est elle qui constitue l’opposition d'aujourd'hui contre le président Wade. Ce qui n'est pas une bonne chose.
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    Auteur

    Mike

    En Août, 2011 (14:19 PM)
    Bien sur si on accorde des licences a des troubadours et des semi intellectuel, le resultat ne peut q etre mediocre, cette presse est pollitique et partisanne, mais attention vous etes entrain de scier vous meme lvotre support!!!!!!!!
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    Auteur

    Mamadou Albinos

    En Décembre, 2015 (08:34 AM)
    Jème pa lé nwars  :emoshoot:  :fbhang: 
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