
Il apprécie peu les fautes de transcription du wolof codifié sur les chaînes de télévisions sénégalaises. Encore moins le plagiat, « un jeu favori auquel s’adonne la quasi-totalité de nos télévisions », a dénoncé l’écrivain Moumar Guèye dans une tribune publiée par nos confrères de Libération quotidien.
Dans les colonnes du journal, Moumar Guèye d’indiquer que le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra) dirigé par le journaliste Babacar Touré, ne fait pas peur, loin de dissuader les patrons de presses, journalistes ou autres communicateurs traditionnels qui selon lui, violent sciemment les lois, malgré les injonctions du Cnra.
Des patrons de presse qu'il a invités à « un peu plus d’humilité, en respectant les critiques, les conseils, les recommandations et les mises en demeure du Cnra et autres Sénégalais anonymes ».
Le Cnra, pense-t-il, « est en mesure de prendre des sanctions pouvant aller de la suspension partielle à la suppression d’un programme. Il peut, en fonction de la gravité de la faute commise, procéder à la suspension de tout ou partie de l’émission incriminée pour une durée d’un à trois mois ».
« Des sanctions pécuniaires, envisage-t-il, sont également applicables pour un minimum de deux millions de francs Cfa (2 000 000F Cfa) à dix millions de francs Cfa (10 millions F Cfa) avec des pénalités de retard de 100 à 500 mille francs par jour et pour une possibilité de bloquer le compte bancaire de l’organe de presse incriminé ! »
« A l’extrême limite, le Cnra peut demander la fermeture de l’organe de presse ou le retrait de la fréquence », a suggère Moumar Guèye pour qui « le Cnra devrait faire preuve de plus de fermeté pour se faire respecter ». Ce qui, manifestement, est loin d'être le cas.
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