
La polémique n’est pas près de s’estomper après la une de l’Observateur du 31 octobre informant d’un mandat d’arrêt international lancé contre le fils du président Wade, Karim, dans le cadre de l’enrichissement illicite. «Quelques supports médiatiques des sites d’informations pour la plupart, se sont empressés de «démentir» ou de prendre leurs distances avec notre information. Sans jamais prendre l’attache de notre rédaction qui tient son information de sources autorisées et impliquées dans le processus de lancement du mandat d’arrêt», s’offusque le quotidien de la Corniche, l’Observateur, qui dans son édition du jour, martèle ne changer « la moindre virgule de son article dans lequel nous écrivions que la cour de l’enrichissement illicite passe à la vitesse supérieure dans la traque des biens mal acquis initiée depuis la prise de fonction du président Macky Sall ». Qu’en est-il alors du procureur Alioune Ndao, cité par le journal ? L’Observateur persiste et signe : «le procureur spécial, Alioune Ndao, s’est employé dans le lancement d’un mandat d’arrêt contre Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’Etat, qui a fait l’objet de deux auditions pour de présumés bien mal acquis». Malgré les démentis publiés par certains confrères, le journal L'Obs, qui maintient ses propos, dit «prendre à témoin l’opinion et promet d’autres développements de l’affaire dans les semaines à venir».
Pour rappel, c’est la deuxième fois que la presse sénégalaise fait état d’un mandat d’arrêt contre Karim Wade, information suivie d'un démenti. Karim Wade, suite à une convocation en juillet dernier, avait indiqué rester à la disposition de la justice. «Lorsque la justice de mon pays aura besoin de moi, où que je sois dans les quarante huit heures, j’organiserai mon retour», avait rassuré l’ex-ministre et fils de l’ancien président Wade sur qui pèsent des soupçons d’enrichissement illicite.
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