
‘’Oumar Khassimou Dia dans de beaux
draps’’, estime Walf Grand place. ‘’Il voulait aller au palais de la
République, mais Oumar Khassimou Dia, ci-devant candidat à la
présidentielle de février-mars 2012, a toutes les chances de se
retrouver en prison’’, souligne le journal.
‘’Arrêté pour sa gestion à l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS) dont
il a été le directeur technique, Dia a passé la nuit d’hier (mercredi) à
la brigade de l’aérodrome de l’Aéroport de Dakar’’, précise le
quotidien du groupe Walfadjri.
Evoquant les dessous de l’arrestation d’Oumar Khassimou Dia, l’As parle
de deux factures de 23 millions à deux sociétés pour le même marché. Il a
été présenté au procureur hier mercredi et a fait l’objet d’un retour
de parquet et passé la nuit au commissariat central de Dakar, rapporte
le journal.
‘’Il pourrait être inculpé pour détournement de deniers publics. A
l’origine de son arrestation par les pandores de l’aéroport, deux
factures de 23 millions faites à deux entreprises différentes pour les
mêmes travaux de réfection’’, écrit l’As.
L’Observateur également annonce la nouvelle de l’arrestation du leader
du mouvement ‘’Niax Jarignou’’, pour ‘’détournement de fonds aux
aéroports du Sénégal’’. Sur le même sujet, La Tribune affiche : ‘’Oumar
Khassimou Dia cueilli en plein vol’’ et ‘’risque le mandat de dépôt’’
(Le Populaire).
‘’Mbaye Ndiaye, ancien directeur et Oumar Khassimou Dia, ancien
directeur technique des Aéroports du Sénégal (ADS) sont mis en cause
dans une affaire de surfacturation et d’escroquerie. Pour ce dernier,
placé en garde –à-vue, les choses commencent sérieusement à se corser’’,
rapporte pour sa part Le Quotidien.
D’une affaire, l’autre, L’Observateur fait sa Une des rapports
déclassifiés de l’Inspection générale d’Etat (IGE) au sujet de la
gestion de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes
(ARTP) entre 2002 et 2007.
‘’Les incroyables révélations de l’IGE sur le pillage de l’ARTP’’,
affiche le quotidien du groupe Futurs médias. ‘’Cette structure a vécu
pire qu’un agneau entouré par une meute de lions affamés. Ses ressources
financières ont été attaquées de toutes parts par une bande de
prédateurs affamés, résume le journal.
Au sujet des travaux de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, Libération
titre : ‘’Une oeuvre de kleptomanie éhontée’’. Le journal laisse
entendre dans ce cas précis, ‘’la collusion’’ entre les dirigeants de
l’ancien régime et la société française Eiffage, chargée des travaux,
avait coûté cher au contribuable sénégalais.
‘’Ainsi, sur le mode d’un manque de transparence inouïe, au moyens de
procédés qui puent la surfacturation à, mille lieux, des centaines de
milliards de francs CFA ont été engloutis dans des infrastructures
imparfaites, pour ensuite emprunter vraisemblablement des voies de
contournement et enfin, nous pesons nos mots, tomber, en partie, dans
les poches de certains des acteurs de cette affaire’’, écrit Libération.
Loin des affaires, Le Soleil s'intéresse au conseil des ministres
décentralisé prévu ce jeudi dans la capitale du Ndiambour. ‘’250
milliards de FCFA seront investis à Louga’’, dans des secteurs
prioritaires de la région, annonce-t-il, rendant compte d’un conseil
interministériel organisé sur place la veille, en prélude à la rencontre
hebdomadaire du gouvernement.
‘’Longtemps, la région de Louga a été sevrée de projets de développement
de l’Etat. L’actuel gouvernement compte apporter des ruptures en
injectant, dans les trois années à venir, 100 milliards FCFA dans les
secteurs prioritaires’’, écrit Le Soleil.
‘’Les milliards sur le papier’’, relativise Sud Quotidien. ‘’Après une
pause de huit mois, le gouvernement a repris le chemin des régions, pour
ce qu’il est désormais convenu d’appeler le conseil des ministres
décentralisé’’, avance le journal.
‘’Après Saint-Louis, Diourbel, Ziguinchor et Kaolack, c’est au tour de
Louga d’accueillir ce jeudi 20 décembre, le président Macky Sall et les
membres du gouvernement de Abdoul Mbaye, sans que l’on sache, à l’issue
des quatre premières éditions, où en sont aujourd’hui les programmes
d’investissement prioritaires chiffrés à plus de 100 milliards de
FCFA’’, écrit Sud Quotidien.
Enquête revient sur la crise politique de 1962 qui avait opposé les deux
têtes de l’exécutif sénégalais, Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia.
‘’Senghor a-t-il trahi ?’’, s’interroge le quotidien selon qui la
jalousie sera au ‘’cœur du drame’’.
‘’Le 11e anniversaire du décès du président Léopold Senghor sera célébré
aujourd’hui par les socialistes. Adulé par ses camarades de parti,
Senghor n’en demeure pas moins un +démon politique+ qui étala tous ses
talents avec la crise de 1962’’, indique Enquête.
L’Office prédit la fin du compagnonnage entre le président Macky Sall et
le maire de Thiès et ancien Premier ministre Idrissa Seck. Vers la
cassure’’, affiche le journal. ‘’Idrissa Seck qui veut aller très loin
dans la course présidentielle prépare sa monture’, écrit-t-il.
‘’Les Sénégalais ont faim d’espoir’’, de toutes les façons, souligne La
Tribune, évoquant en particulier la gouvernance de l’actuel régime.
‘’Alternative à l’alternance, la rupture promise au peuple à l’issue de
la dernière présidentielle se heurte aux appétits politiciens (…)’’,
analyse le journal.
Pendant ce temps, ‘’la frontière entre le pouvoir et l’opposition déchue
devient de plus en plus ambigüe du fait de la transhumance vers les
prairies de la mouvance présidentielle’’, écrit le quotidien La Tribune.
Walfadjri annonce que l’Assemblée nationale a levé le dernier verrou
empêchant la tenue du procès de Hissène Habré au Sénégal, à travers la
ratification de l’accord portant sur la création de chambres africaines
extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises, pour juger
l’ancien président tchadien.
‘’La Sonatel déconnecte le Sénégal’’, souligne Le Populaire, parlant de
l’incident technique de la veille sur le câble sous-marin SAT 3, qui a
sevré d’Internet et d’appels téléphoniques vers l’international. Les
populations étaient par conséquent ‘’rouges de colère’’, selon le
journal.
Alerte à la Une du journal Le Quotidien qui fait état de l’apparition de
réseaux de jeunes MSM (Men Sexing Men) de 15 à 20 ans.
‘’L’homosexualité va à l’école’’, annonce le journal.
BK/OID
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