Les journalistes sénégalais présents hier jeudi à la rencontre
entre le président de la République Macky Sall et le premier Ministre
turc Erdogan ont été humiliés devant leurs confrères turcs. En effet,
ceux d’entre eux qui s’étaient habillés en jeans ont tout bonnement été
interdits d’accès à la résidence.
Ce qui a toutefois
irrité la presse sénégalaise, c’est qu’on n’a pas hésité à ouvrir
grandement les portes du Palais aux confrères turcs qui se sont pointés
en jeans. C’est donc après constatation de cet impair, regrettent nos
confrères de « L’As » qui ont pris part à l’évènement, que les
responsables chargés de la sécurité de la Présidence de la République
ont tenté de rectifier le tir en rappelant les journalistes sénégalais.
Pour dire que nos autorités ne se sont toujours pas départies de leur
complexe face aux étrangers.
16 Commentaires
Agent
En Janvier, 2013 (12:10 PM)vous ne revez pas mais c est la triste realité un gendarme radié de la fonction publique pour pédophilie est conseil special du directeur des droits et de la protection de l enfant et des groupes vulnérables.c est grave.
un secteur qui est la pour la protection des droits de l enfant.
ALLERTE A L ETAT DU SENEGAL ET AUX AUTRES PARTENAIRES DE L ENFANT ET ONG;
Ngor
En Janvier, 2013 (12:12 PM)Diwan-j
En Janvier, 2013 (12:16 PM)Luiencore
En Janvier, 2013 (12:18 PM)Leuk
En Janvier, 2013 (12:29 PM)niakk diom
Ngor
En Janvier, 2013 (12:35 PM)Condor
En Janvier, 2013 (12:38 PM)Sembé
En Janvier, 2013 (12:43 PM)c'est de l'amateurisme
Pro
En Janvier, 2013 (12:45 PM)Jeudi 10 Janvier 2013 - 02:04
On a coutume de dire que dans une démocratie digne de son nom, la presse représente le quatrième pouvoir après l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Que deviendrait un tel système si le quatrième pouvoir, qui doit normalement équilibrer les trois autres, puisque plus indépendant, s’amène à jouer les baroudeurs ou pire les laudateurs ? Il faut qu’on le dise. La presse privée sénégalaise après la télévision nationale de Rien Tous les Soirs, est entrain de perdre de sa crédibilité et de son indépendance. Le dernier événement qui en atteste est la tentative d’immolation de Cheikh Mbaye le Lundi 07 Janvier 2013, devant les grilles du palais, que la presse, dans sa quasi-totalité, a traitée de façon parcellaire. Là où elle décrivait ces actes sous le régime Wade de désillusion d’une jeunesse laissée à elle-même, la même presse, les mêmes journalistes, essaient de justifier l’acte par une présumée folie de l’auteur. Le Mardi 08 Janvier 2013 soit moins de 24 H après l’incident, sa famille dément les rumeurs de la presse selon lesquelles, la victime souffrirait de troubles mentaux "Cheikh Mbaye jouit de toutes ses facultés mentales. Il développait même beaucoup de projets... ». Pourquoi ces glissades à répétition de la presse ? Les auteurs d’immolations sous Wade étaient ils plus sains d’esprits que le premier sous l’ère Macky ? La désillusion est elle moins présente sous Macky que sous son prédécesseur ? La question mérite d’être posée avec beaucoup de recul et sans subjectivité aucune. Cette manière de faire des journalistes, et pas des moins connus, ne rend ni service au régime actuel ni au peuple sénégalais. C’est une bombe que la presse a entre ses mains et qui risque d’exploser au moment où on s’y entendra le moins.
Ici repose la défunte presse privée sénégalaise [Décès survenu le 25 Mars 2012] ( Modou Badiane)
Madiambal Diagne dans sa chronique du Lundi 07 Janvier 2013 titrée « Inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla ! » a rappelé le rôle jouait par la presse dans la chute du régime de Wade. « Dix ans durant, nous nous sommes tués, à travers ces colonnes, à publier les hauts faits (de Wade) de prédation de ressources publiques » disait-il. La presse a telle perdu son verbe et son rôle de sentinelle dans une démocratie en marche avec l’élection de Macky Sall comme Président de la République du Sénégal ? Sommes-nous entrain d’assister à un gouvernement de journalistes après celui des avocats ? Les journalistes sont ils devenus complaisants face à leurs homologues qui composent l’entourage proche du Président ?
Vous avez été sans doute surpris de voir lors de son émission, ça me dit Mag, avec le Professeur Gadiaga du 15 décembre 2012, l’ex percutant Pape Allé Niang, déclarer après une analyse du juriste, « (…) j’attends de voir celui qui viendra ici me parler de la Haute Cour de Justice comme étant seule habilitée à juger les ex barons du gouvernement de Wade ». Le professeur venait de faire une brillante dichotomie entre les fautes qu’auraient commises un Ministre dans l’exercice de ses fonctions et durant l’exercice de ses fonctions. Cette satisfaction montrée du journaliste prouve deux choses. Il est prêt à défendre la position actuelle du gouvernement et ne laissera pas l’autre camp défendre son point de vu puisqu’il le juge déjà comme erroné. Est-ce cela le rôle du journaliste qui doit participer à l’éclosion de la vérité et à l’équilibre de l’information ?
Que dire de Mamadou Oumar Ndiaye qui ne semble pas être tout à fait d’accord avec le discours de Macky Sall lors du nouvel an, mais préfère le critiquer en utilisant la pédale douce. Il titre dans sa chronique parue dans le journal Le Témoin n°1109 « Discours de fin d’année du président Macky Sall: Oublis et omissions d’un (bon) discours». Cherche t il avec ce titre à caresser Macky dans le sens de la poile ou évite t il de s’amener les foudres de ses compères qui ont pris fait et cause pour le régime actuel ? Dans le fond, il souligne « Sur le fond, en revanche, il est sans doute notable que les spins doctors du Président n’ont pas accordé une très grande attention au contenu de son discours du nouvel an ». Il critique tout en qualifiant les rédacteurs de « spins doctors ». Content sans doute, de ses compères, malgré les oublis listés et le fond vide.
Que devient Souleymane Jules Diop, après nous avoir servi, pendant des années, qu’il ne défendait que des principes. N’est il pas devenu un membre à part entière de l’APR qu’il cherche à défendre vaille que vaille ?
Nous ne demandons pas à la presse d’être des ultra opposants comme le groupe Walfadjri, mais à jouer le rôle d’avant-gardiste qu’on lui connaissait, de faire comme le Groupe D-Media qui est le seul, à l’heure actuelle, à nous informer juste et vrai. Même les journalistes du Groupe Futur Medias que nous avons toujours connu pour leur professionnalisme s’adonnent à ces pratiques en cherchant à faire plaisir à leur patron devenu Ministre dans le gouvernement de Macky. Allassane Samba Diop est devenu méconnaissable et Mamadou Ibra Kane aphone.
Nous ne sommes pas contre le gouvernement, mais réclamons notre droit à l’information. La vraie information. Le peuple n’a pas besoin de mirage pour subsister. Face au faux il arrivera un moment où lui-même s’en détournera et réclamera ce qu’on a tenté de lui cacher. Le journaliste doit alerter et non applaudir. L’acclamation continue est du rôle du partisan et non du journaliste libre et indépendant. Nous avons besoin que l’on nous dise que le train n’est pas arrivé à l’heure. Celui qui arrive à temps ne constitue pas une information. Gilbert Keith Chesterton décrivait avec ironie le rôle du vrai journaliste en ces termes « Le journalisme consiste pour une large part à dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su que Lord Jones existait. »
Alors chers journalistes, reprenez vous et ressuscitez la presse décédée le 25 Mars 2012 pour que triomphe la démocratie sénégalaise !
Modou Badiane
Sociologue
[email protected]
Lady
En Janvier, 2013 (12:48 PM)!!!
En Janvier, 2013 (12:48 PM)John
En Janvier, 2013 (13:00 PM)Tij
En Janvier, 2013 (14:05 PM)Ndour
En Janvier, 2013 (14:30 PM)Quand je vois des journalistes partisans, sales et qui portent des fois des maillots pour aller faire leur travail, j'ai pitié.
Elregne
En Janvier, 2013 (15:45 PM)au temps de senghor et abdou diouf on l´appliquait, c´est seulement abdoulaye wade qui nous a reculé de 50 ans avec tout le bordel qu´il a installé dans ce pays.
tout le monde entrait au palais comme il veut comment il veut , meme des artistes pour faire leur clip, du nímporte quoi avec ce vieux et voila les consequences , on a perdu les bonnes habitudes d´avant et on pense que les foutaises de wade peuvent continuer.mais non ; cést pas seulement le blanc qui doit etre correct , cessons cette complexe d´inferiorité et travaillons pour etre des models en afrique et dans le monde pourquoi pas et des models dans tous les sens.
Sam Harouss
En Janvier, 2013 (20:29 PM)Participer à la Discussion