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Après le Syndicat des professionnels de l’information et de la Communication (Synpics) et le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cdeps), c’est au tour de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) de se fendre d’un communiqué. Ceci, pour mettre en garde sur les risques de plus en plus croissants qui menacent le libre exercice du journalisme au Sénégal.
« Nous (jeunes reporters du Sénégal) rassurons nos partenaires de tous les jours ; magistrats, officiers, fonctionnaires, entre autres, que nous sommes prêts à protéger nos sources au péril même de nos vies », a fait savoir cette organisation dirigée par Ibrahima Baldé.
En effet, la Convention des jeunes reporters du Sénégal dit s'inquiéter des atteintes répétitives et dangereuses orchestrées par le régime actuel à la liberté de la presse. « Trop c'est trop ! », ont lâché les membres du Bureau exécutif national (Ben). Avant de poursuivre : « Cette situation inadmissible et intolérable ne cesse de s'empirer depuis l'avènement de Me Malick Sall à la tête du département de la Justice. L'arrestation de Cheikh Yérim Seck pour diffusion de fausses nouvelles n'en est qu'une dernière et honteuse illustration ».
« Les jeunes reporters, les principales victimes de cette jurisprudence inique »
Mais au-delà de la personne de Cheikh Yérim, avancent-ils, « nous estimons que les jeunes reporters qui travaillent tous les jours, dans des conditions précaires, sur des dossiers sensibles, relatifs notamment à la bonne gouvernance, à la justice et à la corruption, risquent d'être les principales victimes de cette jurisprudence inique ».
Selon eux, « vouloir exiger d'un journaliste de dévoiler ses sources équivaut à une tentative d'assassinat contre cette profession, un des piliers de la démocratie sénégalaise ».
Par ailleurs, les jeunes reporters ont affirmé qu’ils comptent sur la justice pour la manifestation de la vérité dans l’affaire dite Batiplus.
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