Les patrons de presse ont jusqu’au 31 décembre pour se conformer à la nouvelle convention collective des professionnels de l’information et de la communication. Une convention qui offre un mécanisme d’évolution dans la carrière plus incitative avec un régime de rémunération plus amélioré et un meilleur accompagnement sur le plan social.
Interrogé au micro de la Rfm, Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Editeurs Presse (CDEPS) est sceptique sur l’applicabilité de cette nouvelle convention.
« Les décrets d’application du code de la presse n’ont pas été pris alors que le code de la presse est adopté depuis juin 2017. Donc certaines entreprises de presse auront encore plus de difficultés pour respecter cette nouvelle convention collective », dit-il.
Cependant, le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la Communication du Sénégal (Sympics) Bamba Kassé, a pris le contrepied du président du patronat de la presse Mamoudou Ibra Kane : « il ne faut surtout pas qu’on mette dans la tête des gens qu’il faut d’abord un décret d’application, que les fonds d’appui et autres soient mis en place pour respecter la convention.
C’est archi faux ! En réalité, son application ne devait même pas prendre un an car la loi, elle, est claire ».
Du côté de l’inspection du travail, ils promettent de tout faire pour le respect de cette convention. Amar Diop, adjoint de l’inspecteur régional du travail : « nous n’hésitons pas à aller faire des vérifications et contrôle dans les entreprises de presse. Moi-même j’ai eu à faire des vérifications dans des entreprises de presse notamment à l’Observateur et nous n’hésitons pas en tant qu'inspecteur du travail, à faire ces visites dans les entreprises de presse ».
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