L'espace politique est, ces derniers temps, marqué par une violence tant sur le plan verbal que physique. Ce qui suscite nombre d'inquiétudes notamment pour la sécurité des reporters, appelés à couvrir la campagne électorale. Prétexte pour l'association des femmes des Médias à organiser un atelier de sensibilisation sur la sécurité des femmes journalistes et techniciennes dans la couverture de la campagne. La rencontre s'est tenue ce jeudi 07 juillet, en présence de grand nom de la presse sénégalaise.
25 d’entre elles ont bénéficié d'outils pour une couverture optimale de la campagne qui va démarrer, ce dimanche 10 juillet. "Nous avons aujourd'hui essayé de renforcer la capacité des consœurs et de leur rappeler certaines règles et méthodes à adopter une fois sur le terrain", explique Codou Loum, vice-présidente de l'association.
"Même s’il est excessif de dire que la femme journaliste est particulièrement en danger, notons tout de même qu’elles sont exposées".
Le risque, selon ces dernières, provient aussi bien du côté des militants que celui des forces de l'ordre. Ainsi, la question de l'identification a été posée. S'il est nécessaire de pouvoir être identifié en tant que journaliste par les forces de l'ordre, cela pourrait constituer un danger si le journaliste n'est pas en terrain conquis. A ce propos, le journaliste-formateur Ibrahima Bakhoum a demandé aux consœurs de ne pas trop s'exposer. "Il faut savoir que tout n'est pas permis aux journalistes. Ils doivent avoir en tête qu'ils sont l'œil et les oreilles du public donc se doivent d'aller chercher l'information. Par contre, un journaliste sur civière ou à l'hôpital ne donne pas d'information". Ainsi le doyen exhorte les journalistes de ne pas jouer aux "héros".
Par ailleurs, dans le traitement de l'information, Ibrahima Bakhoum attire l'attention des journalistes sur le type de discours à rapporter. "Le journaliste n'a pas à devenir promoteur de violence. Son rôle c'est de rapporter les discours responsables et intelligents et éviter tout discours teinté d'ethnicisme ou autres". Il n'a pas manqué de rappeler le devoir d'équilibre entre les différentes coalitions.
Cet atelier a, aussi, été un moment de partage d'expérience entre les jeunes et leurs aînés journalistes. Ainsi des journalistes comme Aissatou Diop Fall de la TFM, Ndeye Khady Thiam Tall de la Sen TV étaient de la partie. Selon Safietou Coly "cette rencontre est une aubaine ayant beaucoup appris des aînés présents".
Clôturant la journée, Oumy Sambou, chargée de communication de l'association, a réaffirmé leur disponibilité pour les femmes journalistes et techniciennes notamment en cas de menaces.
25 d’entre elles ont bénéficié d'outils pour une couverture optimale de la campagne qui va démarrer, ce dimanche 10 juillet. "Nous avons aujourd'hui essayé de renforcer la capacité des consœurs et de leur rappeler certaines règles et méthodes à adopter une fois sur le terrain", explique Codou Loum, vice-présidente de l'association.
"Même s’il est excessif de dire que la femme journaliste est particulièrement en danger, notons tout de même qu’elles sont exposées".
Le risque, selon ces dernières, provient aussi bien du côté des militants que celui des forces de l'ordre. Ainsi, la question de l'identification a été posée. S'il est nécessaire de pouvoir être identifié en tant que journaliste par les forces de l'ordre, cela pourrait constituer un danger si le journaliste n'est pas en terrain conquis. A ce propos, le journaliste-formateur Ibrahima Bakhoum a demandé aux consœurs de ne pas trop s'exposer. "Il faut savoir que tout n'est pas permis aux journalistes. Ils doivent avoir en tête qu'ils sont l'œil et les oreilles du public donc se doivent d'aller chercher l'information. Par contre, un journaliste sur civière ou à l'hôpital ne donne pas d'information". Ainsi le doyen exhorte les journalistes de ne pas jouer aux "héros".
Par ailleurs, dans le traitement de l'information, Ibrahima Bakhoum attire l'attention des journalistes sur le type de discours à rapporter. "Le journaliste n'a pas à devenir promoteur de violence. Son rôle c'est de rapporter les discours responsables et intelligents et éviter tout discours teinté d'ethnicisme ou autres". Il n'a pas manqué de rappeler le devoir d'équilibre entre les différentes coalitions.
Cet atelier a, aussi, été un moment de partage d'expérience entre les jeunes et leurs aînés journalistes. Ainsi des journalistes comme Aissatou Diop Fall de la TFM, Ndeye Khady Thiam Tall de la Sen TV étaient de la partie. Selon Safietou Coly "cette rencontre est une aubaine ayant beaucoup appris des aînés présents".
Clôturant la journée, Oumy Sambou, chargée de communication de l'association, a réaffirmé leur disponibilité pour les femmes journalistes et techniciennes notamment en cas de menaces.
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