"En Belgique, je me sens belge, et en France, je me sens français, c'est très étonnant", explique le chanteur de 72 ans dans les pages de Paris Match. Né à Paris en 1943, Johnny Hallyday a toujours eu une profonde tendresse pour la Belgique. "J'ai une moitié de sang français par ma mère et une moitié de sang belge par mon père", confie le chanteur. Mais il n'était pas du tout proche de son père, Léon Smet. "C'est encore quelque chose de très douloureux pour moi.
C'est pour ça que j'en parle peu. Mon père m'a abandonné alors que je n'avais que 7-8 mois. Ma mère a tenu à ce qu'il me reconnaisse deux ans plus tard, car elle ne voulait pas qu'on pense que j'étais un fils de Boche. Il s'est exécuté, mais je ne l'ai pas revu pour autant", précise Johnny. Il n'a "que des mauvais souvenirs" avec son père, décédé en 1989. "Il m'a fait le coup, quand j'étais à l'armée, de venir avec un photographe pour organiser nos retrouvailles.
Ça m'est resté en travers de la gorge. Et plus tard, dans une émission qui m'était consacrée, il était interviewé et quand on lui demande: Ça vous fait quoi, le succès de votre fils?, il répond sèchement un truc du genre: J'en ai rien à foutre. Ça me fait encore du mal, mais on ne peut échapper à ses racines." Blessé et déçu, Johnny a tenté de ne pas reproduire les mêmes erreurs avec ses enfants. "Honnêtement, j'essaie d'être avec mes filles tout l'inverse de ce qu'il a été avec moi. Fin du chapitre."
2 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (16:43 PM)Mass
En Mars, 2016 (21:46 PM)ON S 'EN FOUT SENEWEB DOIT CHERCHER A DIRE MIEUX QUE CES CONNERIES
C'EST LA MEME CHOSE POUR LES ANERIES DE OUSSEYNOU DIOUF QUI N'A JAMAIS
RIEN GAGNE POUR LE SENEGAL
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