Le styliste et directeur artistique de Vuitton, Virgil Abloh, est décédé dimanche 28 novembre. Il n’avait que 41 ans et se battait depuis deux ans contre un angiosarcome cardiaque, une forme rare et agressive de cancer du cœur.
Ces deux années de bagarre se sont déroulées en privé, pour ce créateur qui avait provoqué des cohues dans les magasins Ikea en Belgique et en Allemagne. Il continuait de travailler malgré les chimios. Mais ce type de cancer n’augure rien de bon, son diagnostic est “très sombre”, comme le précise l’Inserm.
Qu’est-ce qu’un angiosarcome cardiaque?
Depuis 2016, il se soigne un peu mieux qu’avant, avec une espérance de vie meilleure pour le malade. Mais l’angiosarcome cardiaque est un tueur qui agit dans l’ombre.
Depuis 2016, il se soigne un peu mieux qu’avant, avec une espérance de vie meilleure pour le malade. Mais l’angiosarcome cardiaque est un tueur qui agit dans l’ombre.
Décomposons le terme. La racine “angio” concerne les vaisseaux sanguins ou lymphatiques, “sarcome” est une forme de cancer qui touche les tissus mous, et “cardiaque”, a priori, vous savez ce que cela signifie. Nous sommes donc en présence d’un cancer des vaisseaux sanguins menant au cœur, ou en partant.
Quelles conséquences?
La particularité de ce cancer est qu’il fait s’agglutiner des cellules cancéreuses aux abords du cœur, au sein des tissus qui tapissent l’intérieur des parois du muscle cardiaque et des vaisseaux. Cette agglomération rend l’épanchement du sang difficile, il est obstrué. Ladite obstruction se fait au niveau du remplissage du ventricule droit.
Si les cellules cancéreuses se concentrent sur les veines qui se situent à la sortie du cœur, c’est un autre symptôme qui survient, la “tamponnade cardiaque”. Elle représente l’accumulation de sang dans l’enveloppe qui entoure le cœur. Cela entraîne de l’hypotension, des battements cardiaques étouffés et des veines du cou distendues.
La particularité de ce cancer est qu’il fait s’agglutiner des cellules cancéreuses aux abords du cœur, au sein des tissus qui tapissent l’intérieur des parois du muscle cardiaque et des vaisseaux. Cette agglomération rend l’épanchement du sang difficile, il est obstrué. Ladite obstruction se fait au niveau du remplissage du ventricule droit.
Si les cellules cancéreuses se concentrent sur les veines qui se situent à la sortie du cœur, c’est un autre symptôme qui survient, la “tamponnade cardiaque”. Elle représente l’accumulation de sang dans l’enveloppe qui entoure le cœur. Cela entraîne de l’hypotension, des battements cardiaques étouffés et des veines du cou distendues.
Le diagnostic arrive souvent tard, parce que les symptômes de l’angiosarcome sont difficiles à différencier des symptômes communs.
Trois techniques de soin
Les oncologues optent dès que possible pour la chirurgie, mais si l’angiosarcome a déjà touché le cœur, toute chirurgie est trop difficile à pratiquer, à moins d’envisager une greffe.
Les angiosarcomes se soignent via des chimiothérapies métronomiques, précise l’Inserm, c’est à dire administrées en plus petites quantités qu’à la normale, mais de manière plus rapprochée dans le temps, afin d’éviter qu’entre deux chimios, les cellules cancéreuses ne se revascularisent.
Une autre technique de soin peut également se conjuguer à ces chimios métronomiques, ce sont les hypertenseurs à base de propanolol. L’idéal, d’après les chercheurs de l’Inserm, semble être de les combiner avec l’agent de chimiothérapie appelé “vinblastine”, dérivé de la pervenche de Madagascar.
Mais les traitements n’empêchent pas un pronostic vital proche de zéro, même chez des sujets jeunes, comme le regretté Virgil Abloh.
Les oncologues optent dès que possible pour la chirurgie, mais si l’angiosarcome a déjà touché le cœur, toute chirurgie est trop difficile à pratiquer, à moins d’envisager une greffe.
Les angiosarcomes se soignent via des chimiothérapies métronomiques, précise l’Inserm, c’est à dire administrées en plus petites quantités qu’à la normale, mais de manière plus rapprochée dans le temps, afin d’éviter qu’entre deux chimios, les cellules cancéreuses ne se revascularisent.
Une autre technique de soin peut également se conjuguer à ces chimios métronomiques, ce sont les hypertenseurs à base de propanolol. L’idéal, d’après les chercheurs de l’Inserm, semble être de les combiner avec l’agent de chimiothérapie appelé “vinblastine”, dérivé de la pervenche de Madagascar.
Mais les traitements n’empêchent pas un pronostic vital proche de zéro, même chez des sujets jeunes, comme le regretté Virgil Abloh.
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