Pékin l'avait annoncé fin 2015, un an après la fin de la politique de l'enfant unique : près de 14 millions de Chinois jusqu'ici non enregistrés, soit 1% de la population, allaient se voir remettre des papiers d'identité.
C'est chose faite, a annoncé l'agence de presse officielle Xinhua la semaine dernière, signe que la réforme du hukou, ce passeport intérieur sans lequel on ne peut accéder à l'école ou aux services de santé, réclamée depuis longtemps, a enfin passé un cap. Beaucoup d'«enfants noirs», surtout des filles, n'avaient jamais été déclarés par leurs parents, notamment pour échapper à l'amende imposée aux enfants hors-quota. Le ministère de la Sécurité publique compte venir à bout totalement du problème «d'ici deux ou trois ans».
Selon les travaux de deux chercheurs, le déséquilibre officiel entre le nombre d'hommes et de femmes en Chine serait dû en partie à ces problèmes administratifs.
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