À la suite de Me Abdoulaye Babou, ancien président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, le président de la Ligue sénégalaise des Droits de l'homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, et le député Mamadou Diop Decroix ont dénoncé la sortie médiatique des membres de la Commission d'enquête parlementaire sur l'affaire des 94 milliards du TF 1451/R.
Dans deux émissions dominicales, l'avocat et le parlementaire ont manifesté sur un ton ferme et catégorique, rapporte le quotidien Libération dans sa livraison de ce lundi, leur totale désapprobation par rapport à ce qu'ils qualifient, sans embages, de "violation manifeste" du règlement intérieur (article 48) de l'Assemblée nationale.
"L'Assemblée nationale n'est pas libre. Pourquoi on n'a pas mis en place une commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Prodac et celle du frère du chef de l'État, Aliou Sall, accusé de corruption par la BBC. Aujourd'hui, on est dans le dilatoire. On cherche à détourner l'opinion en créant une commission pour des faits qui sont extrêmement graves", ont-ils tonné en chœur.
3 Commentaires
Abdou Bassene Dit Che
En Août, 2019 (11:05 AM)Une foi de plus c'est dommage pour notre"assemblée nationale" dont la mission était de voter et de contrôler l'action gouvernementale. On est député pour applaudir et percevoir un salaire à la fin du mois y compris d'autres avantages.
Les problèmes du Sénégal se résument en deux choses principalement à savoir
1. Absence d'une véritable constitution prenant en compte les préoccupations des Sénégalais et celles du colonisateur
2. Une véritable assemblée nationale ayant pour mission la défense des intérêts du peuple Sénégalais et non ceux du président de la République et de son parti.
Les Sénégalais se focalisent sur le PÉTROLE ET LE GAZ et oublient l'essentiel qui semble etre beaucoup plus important que ces produits naturels: des mécanismes qui garantissent la transparence totale dans l'exploitation de ces gisements et, la gestion financière de ces milliards ainsi leur répartition entre les différents segments de la société Sénégalaise.
Une Assemblée Nationale composée de CADRES de haut niveau pour veiller à l'application strict des textes qui régissent ce secteur des hydrocarbures.
Si nous nous lançons aveuglement dans l'exploitation de ce pétrole et de ce gaz sans au préalable songer à modifier de manière radicale notre CONSTITUTION et notre ASSEMBLEE NATIONALE pour les conformer aux exigences de la TRANSPARENCE - BONNE GOUVERNANCE ET DE L'ETHIQUE, c'est peine perdue car les MILLIARDS issus de l'exploitation de ces gisements serviront à enrichir seulement 0,01% de la population Sénégalaise.
MERCI
LE MOUVEMENT CHE
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