"Comme on pouvait s’y attendre, confronté à ses mensonges flagrants, Ousmane Sonko intrigant impénitent et affabulateur chronique a foncé les yeux fermés et la tête baissée vers le labyrinthe de la lâcheté d’où il espère s’échapper". Ces propos sont des membres du Mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer) de Saint-Louis qui régissent à la polémique née autour d'une supposée demande d'audience au chef de l'Etat de la part du leader de Pastef.
Son coordonnateur, Ibrahima Almamy Wane, qui constate une "pitoyable fuite en avant de Ousmane Sonko", souligne que ce dernier "n’a ni courage, ni grandeur encore moins de dignité ou d'honneur ".
Car, explique-t-il, devant l’évidence, le leader de Pastef "s’est rué sur Facebook, le seul espace d’expression où il se sent à l’aise du fait de l’interactivité contrôlée par sa horde d’hommes de main prêts à démembrer tout impudent qui oserait entonner la voix de la discorde. Soit dit en passant, c’est la peur de la contradiction, la crainte de se retrouver devant un journaliste pugnace qui pourrait ouvrir une brèche dans sa belle mais fragile carapace de mythes et de fables qui détourne souvent l’homme des plateaux des médias classiques".
Cmselon ces jeunes de la mouvance présidentielle, Sonko "se présente ainsi en victime, s’apitoie sur son sort, jure sur Dieu. (...) Comme à chaque fois qu’il a menti avec aplomb puis démasqué, Ousmane Sonko a hâte de tourner cette page peu glorieuse pour lui. Ainsi, il déclare qu’il en a fini avec le sujet embarrassant et qu’il n’en parlera plus. C’est son souhait et on le comprend bien. Mais pas certain qu’il y parvienne et cela l’expose d’ores et déjà à un mensonge de plus", déclare Ibrahima Almamy Wane.
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