Le Sénégal passe d'un budget moyen à un budget programme. Et la société civile n'entend pas jouer les derniers rôles dans ce processus.
«Il faut que les ressources publiques puissent être affectées aux besoins prioritaires des citoyens et particulièrement les plus défavorisées, et répondent à ces besoins-là. Il faut que chaque citoyen puisse, quels que soient ses moyens, contribuer, sous une forme ou sous une autre, au développement de ce pays».
Pour se faire, un panel a été organisé, ce jeudi, par le Réseau citoyen pour la transparence budgétaire, qui regroupe 4 organisations de la société civile que sont Cicodev, Alphadev, Action Solidaire International et Enda Ecopop.
«Le Sénégal a choisi de mettre en œuvre une directive de l’Uemoa pour passer au budget programme à partir des budgets des moyens. Depuis notre indépendance, c’était le budget des moyens et depuis 2009, l’Uemoa a souhaité que les pays membres puissent faire la transition vers le budget programme, avec le souhait d’avoir plus d’efficience et d’efficacité dans l'utilisation des ressources publiques pour plus de résultats», a expliqué M. Amadou Kanouté, Directeur exécutif de Cicodev.
Selon lui, cela recoupe l’objectif du Rctb qui est de veiller aux besoins des citoyens. Ces organisations entendent ainsi pousser l'Etat à moderniser le cadre juridique, comptable et statistique des finances publiques et passer de la logique de moyens à la logique de résultats.
A en croire Amadou Kanouté, il est nécessaire que la société civile s’imprègne de la question et définisse, à l’avance, le rôle qu’elle va jouer dans le processus.
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