Le Parti des libéraux et démocrates/And Suqali est en phase avec le président Macky Sall, notamment en ce qui concerne son appel au dialogue.
En effet, dans un communiqué parvenu à Seneweb, Oumar Sarr et ses camarades appellent tous les acteurs de la vie politique et sociale à répondre à l’appel du président de la République. Ils assurent ainsi qu’il ne s’agit pas de nier les différences politiques entre les partis, mais de réunir les conditions d’un consensus autour des règles du jeu politique.
Alors que son appel au dialogue semble imperceptible pour beaucoup, le président Macky Sall peut bien compter sur ses alliés du Parti des libéraux et démocrates/And Suqali. Car Oumar Sarr et Cie demandent à tous les acteurs de répondre à la main tendue du chef de l’Etat.
«L’appel au dialogue réitéré par le président Macky Sall au moment de la fête de la Korité, devrait être apprécié à sa juste valeur par tous les acteurs de notre vie politique et sociale. Nous appelons toutes les forces vives de la Nation à une mobilisation massive pour soutenir cet appel et accompagner sa réalisation effective», a noté le Parti des libéraux et démocrates/And Suqali.
Poursuivant, le ministre des Mines et de la Géologie rappelle que «le dialogue a été à l’origine de tous les progrès démocratiques et sociaux au Sénégal, et non les affrontements stériles. Voilà pourquoi notre parti, comme chacun, le sait et cela depuis sa création, est un partisan résolu du dialogue constant entre les acteurs politiques, quelles que soient par ailleurs leurs orientations et leurs ambitions».
Cependant, Oumar Sarr et Cie ont tenu à rassurer tous ceux qui comptent prendre part au dialogue. «Il ne s’agit pas de nier les différences politiques entre les partis, ni d’altérer la compétition démocratique, mais de réunir les conditions d’un consensus autour des règles du jeu politique devant permettre aux Sénégalais d’exprimer leur souveraineté dans les meilleures conditions», estiment-ils.
Dans la foulée, le parti des libéraux et démocrates ajoute que dans cette voie, il y a deux obstacles à éviter. Il s’agit, «premièrement, de refuser le débat et la recherche de consensus sur les préoccupations exprimées par les parties prenantes. Il ne doit pas y avoir de question taboue. Tout doit être mis sur la table», préconise-t-il.
Le second obstacle, note-t-il, serait de mettre en avant des préalables et des injonctions aboutissant à conclure la discussion avant même son commencement.
«Nous invitons donc tous les acteurs à éviter ces deux obstacles et à s’engager dans la voie d’une discussion sereine permettant de définir un ordre du jour et des termes de référence consensuels, pour un dialogue fécond au grand bénéfice de notre peuple», a-t-il conclu.
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