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Politique

Assemblée nationale : Ismaïla Madior Fall explique et défend le parrainage

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Assemblée nationale : Ismaïla Madior Fall explique et défend le parrainage

L'opposition a affiché sa ferme opposition à la réforme du parrainage proposé par le chef de l'État pour la présidentielle. Ce jeudi, à l'hémicycle, le  ministre de la Justice s'est exprimé, pour la première fois, sur la question.

Pas une nouveauté au Sénégal
"La plupart des grandes démocraties dans le monde pratiquent le système du parrainage", a soutenu le Pr Ismaila Madior Fall. Mieux, il renseigne que le parrainage n'est pas une nouveauté dans notre pays, puisqu'au Sénégal, le parrainage des élus a été pratiqué aux présidentielles de 1963, de 1996 et de 1973. Mais, souligne-t-il, "depuis 1991, notre pays pratique le parrainage citoyen"

Ce qui va changer
Cependant, précise, le ministre de la Justice, cette nouvelle  réforme est bien différente des autres. Il explique pourquoi. "La particularité, c'est que cette exigence de parrainage citoyen d'une candidature à la présidentielle, ne s'appliquait qu'aux candidats indépendants. C'est pourquoi, il était plus difficile dans notre pays d'être candidat indépendant que d'être candidat investi par un parti politique. La nouveauté ici, avec le projet de révision, c'est  que désormais, l'exigence de parrainage par les citoyens d'une  candidature à la présidentielle s'applique à toutes les candidatures. Qu'elle soit une candidature indépendante ou par une candidature investie par un parti politique ", précise-t-il.

"Fin de la discrimination"
Et donc, ce type de parrainage siffle "la discrimination entre candidature indépendante et candidature investie par les partis politiques". "Désormais, tout citoyen soucieux de formuler une offre politique et de candidater à la présidentielle,  si le texte est adopté, doit présenter sa candidature avec un parrainage de 1% du fichier électoral général", indique le ministre de la Justice.

"Rationalisation des candidatures"
Aussi, il est attendu du parrainage citoyen, d'aider à  rationaliser le nombre de candidatures. "Ce parrainage introduit une certaine rationalisation des candidatures. Pas une diminution, mais une rationalisation. C'est établir un dispositif qui fait en sorte qu'on ait des candidatures significatives,  de qualité et qu'on ne se retrouve pas, comme aux législatives, avec une cinquantaine de candidats avec ce que tout cela implique notamment en termes de qualité des opérations électorales et de coût budgétaire", a souligné le ministre de la Justice.



4 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (19:03 PM)
    Le mode d’élection du président de la République est verrouillé depuis le référendum de 2016. C’est ce qu’on appelle la clause d’éternité. En réalité, nous avions attiré l’attention en disant que dès lors que dans l’article 103 alinéa 7, on a écrit la durée du mandat du président de la République, le nombre de mandats ainsi que le MODE D'ELECTION du président de la République ne peuvent l’objet de révision constitutionnelle. Cela signifie que nous avons verrouillé et c’est un verrouillage juridique donc, nous sommes en face d’une clause d’éternité. Cela va veut dire, non seulement, on ne peut pas y toucher par révision parlementaire mais on ne peut même pas y toucher par référendum. Et pour s’en défaire, il faudrait forcément changer de constitution. Les dispositions relatives à l’élection du président de la République au Sénégal sont des dispositions de natures constitutionnelle. Le constituant sénégalais ne fait même pas un renvoi par rapport à une loi organique pour fixer ces dispositions et tout simplement les compléter. Cela signifie en réalité que, l’alinéa 7 ne permet pas en l’état actuel au parlement d’intervenir pour toucher le mode d’élection du président de la République.
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (19:42 PM)
    Le mode d’élection du président de la République est verrouillé depuis le référendum de 2016. C’est ce qu’on appelle la clause d’éternité. En réalité, nous avions attiré l’attention en disant que dès lors que dans l’article 103 alinéa 7, on a écrit la durée du mandat du président de la République, le nombre de mandats ainsi que le mode d’élection du président de la République ne peuvent l’objet de révision constitutionnelle. Cela signifie que nous avons verrouillé et c’est un verrouillage juridique donc, nous sommes en face d’une clause d’éternité. Cela va veut dire, non seulement, on ne peut pas y toucher par révision parlementaire mais on ne peut même pas y toucher par référendum. Et pour s’en défaire, il faudrait forcément changer de constitution. Les dispositions relatives à l’élection du président de la République au Sénégal sont des dispositions de natures constitutionnelle. Le constituant sénégalais ne fait même pas un renvoi par rapport à une loi organique pour fixer ces dispositions et tout simplement les compléter. Cela signifie en réalité que, l’alinéa 7 ne permet pas en l’état actuel au parlement d’intervenir pour toucher le mode d’élection du président de la République.  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (21:59 PM)
    "Tout sauf un Wolof" voilà l'ethno-stratègie que Macky Sall et ses sbires veulent ériger en règle lors des prochaines élections présidentielles 2019. En emprisonnant un Wolof (Khalifa Sall), en bannissant un autre Wolof (Karim Wade), et en instaurant le parrainage pour éliminer les candidats Wolof (Idrissa Seck et Sonko), Macky Sall et ses sbires comptent "gagner" les élections en bousillant le vote Wolof comme on l'a vu pendant les législatives mais aussi offrir la nationalité sénégalaise à des peuls des pays frontaliers. Last but not least, le poularocentriste wolofphobe soit disant "député" Daouda Dia ne cache pas leur volonté de former un bloc anti-wolof qui s'intitule "les trois cousins" (à savoir le peul, le sérère, et le diola). Ce même Daouda Dia a fait voter des gamins de 13 ans dans son fier de KANEL.

    Soit une Republique digne de ce nom ou soit une république bananière foutankobe, il faut faire le choix.

    J'appelle à toutes les composantes plus particulièrement les Wolof-Lébous, les Mandingues, les Soninkes a sauver la République.
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    Auteur

    Anonyme Poli

    En Mars, 2018 (22:58 PM)
    Macky Sall est il passé par les parrainages en 2012? Qu'a t-il fait lors des dernières législatives ? Des gens ont reçu des cautions pour éclater l'électorat en faveur de BBY, maintenant ces parrainages visent à réduire le nombre de candidats puisque Macky veut passer dès le 1er tour!!!!! ISMAILA, n'insulte pas notre intelligence!!!!!
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