Invité d’honneur de la fête nationale de la Gambie, le président de la République Macky Sall est sollicité par les combattants de la branche d’Atika. Ces derniers veulent un face à face avec lui.
La branche armée d’Atika s’active auprès des émissaires de Yahya Jammeh pour rencontrer le Président Macky Sall. Les combattants du Mfdc, veulent profiter avec la venue de son excellence à Banjul pour éclaircir certains points. Toutefois, il appartient à Macky Sall d’apprécier la suite à donner à cette requête.
19 Commentaires
Gal Gui
En Février, 2013 (21:19 PM)@gal Gui
En Février, 2013 (21:42 PM)Bass
En Février, 2013 (22:26 PM)Diambar
En Février, 2013 (22:56 PM)Caporal Chef Diedhiou
En Février, 2013 (23:00 PM)banditisme en faisant souffrir les populations civiles de la
Casamance et on verra ou vous finirez.Attaya est votre vrai
nom.Une rebellion qui ne fait que voler,encore voler et tjr
voler.Apres le vol,vous gambadez pour vous dissoudre dans
le vent.Attika contre qui? Les civiles sans defense? Quelle
rebellion de pourris poltrons.Tchim!! Pas de negociations
avec des brigands
Gal Gui
En Février, 2013 (23:26 PM)Ex Rebelle
En Février, 2013 (23:50 PM)Observateur
En Février, 2013 (01:13 AM)hors d question! j suis casamançais de souche é j suis pré a m sacrifier pour cette union sacré du Sénégal unique.
lvous savez, 99% dé combatant n'ont mém pas fé le CM2, d c fét ils sont infesté d'idée idiote dé gambien.
en plus, j vous rapel que 65% des officiers gambien sont du boulouf é fogny (2 éthniie influent du sud).
Gal Gui
En Février, 2013 (01:24 AM)Pathiana
En Février, 2013 (05:32 AM)Vive La Casamance
En Février, 2013 (12:01 PM)ador beaucoup car tes contribution
s en defance du MFDC restes toujours completes.VIVE LA CASAMANCE ET VIVE LE PEUPLE CASAMANçAISES.
Jembereng
En Février, 2013 (12:16 PM)Pierre-paul Bassene
En Février, 2013 (12:50 PM)La présente contribution n’est qu’un point de vue qui pourrait être diversement analysé et interprété. Au cas où elle dérangerait certaines personnes, que celles-ci comprennent que l’auteur n’est animé que de bonnes intentions. Il ne fait qu’attirer l’attention de ceux-là qui nous dirigent afin qu’ils puissent se rectifier en posant les jalons qu’il faut afin de ramener enfin la paix tant souhaitée en Casamance.
Parmi les raisons qui avaient poussé des Casamançais à la rébellion, il y en a une, fondamentale, que les gens ont pris consciemment ou inconsciemment l’habitude d’occulter. Il s’agit de la « non implication voire l’exclusion » des cadres Casamançais dans la gestion du pays.
En effet, tous les débats organisés soit à la télévision, soit à la radio ou les contributions faites à travers la presse écrite autour de cette question, personne n’a osé poser ce problème qui avait été pourtant clairement posé par tous les casamançais (toutes ethnies et toutes catégories sociales confondues). Il a été constaté que la plupart des nominations à des postes de responsabilité, de Senghor à Macky Sall en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont toujours été faites sur des bases non objectives. Tantôt c’est l’appartenance ethnique, tantôt c’est la parenté, tantôt c’est des considérions d’ordre partisanes qui prennent le dessus sur la compétence. En tout cas, cette mise à l’écart des cadres Casamançais, constatée et tant décriée dans les années passées, semble être érigée maintenant en règle générale par le régime de Macky Sall et leur implication devient du coup l’exception (dommage !!).
Si Macky avec le « Yoon yokute » qui prône la rupture en se fondant sur les principes de la bonne gouvernance veux prouver sa détermination et son engagement dans la résolution de la crise dite casamançaise, il faudra qu’il commence par lancer des signaux forts allant dans le sens d’un début de prise en charge effective des principaux problèmes qui seraient à l’origine de cette rébellion.
A mon humble avis, il faudra intégrer dans le dispositif mis en place pour gérer ce dossier les actions ci-dessous :
• Associer davantage les cadres Casamançais à la gestion du pays (nomination à des postes de responsabilité…).
• Définir une politique culturelle permettant aux cultures casamançaises d’avoir un peu plus de considération ; ce qui leur permettrait de se faire connaître et d’être mieux appréciées tout en s’affirmant. Les radios locales (privées et publiques), les centres culturels, les ASC ont un rôle extrêmement important à jouer.
• S’engager résolument dans un processus de désenclavement de la région : construction d’une voie ferrée allant de Tambacounda à Ziguinchor en passant par Kolda et Sédhiou, négocier avec nos frères Gambiens la construction d’un pont sur le bras du fleuve Gambie, développer davantage le réseau maritime en mettant en circulation au moins trois(03) bateaux reliant Ziguinchor à Dakar dont un sera spécialisé dans le transport de marchandises, redimensionner les aéroports existants tout en cassant les prix des billets d‘avions par le biais de la concurrence.
• Investir (investissements lourds) en tenant compte des potentialités réelles des régions du sud, afin de leur permettre de jouer pleinement les rôles qui sont les leurs dans le tissu économique du Sénégal etc.
• Procéder à la régénération et à la protection des forêts décimées du fait d’une sur-exploition par les détenteurs de permis de coupe (limiter la livraison de ce document et contrôler son utilisation) et des feux de brousse.
• Accorder une subvention spéciale aux unités de production (usines ou entreprises de la place) leur permettant de redémarrer leurs activités (lutte contre le chômage et réduction de la pauvreté).
Onze mois d’exercice du pouvoir, ce n’est certes pas la mer à boire, mais c’est largement suffisant pour que Son Excellence, le Président Macky Sall lance dans le cadre du règlement du conflit, un signal fort qui puisse rassurer.
Nous avons l’habitude d’entendre dire que des négociations ne se font pas à la place publique. Cela est certes vrai mais nous, ce qui nous intéresse, c’est moins des paroles que des actes. Les paroles et les stratégies d’approche peuvent se garder secrètes mais les actes, nous en avons vraiment besoin pour d’une part rassurer les populations et d’autre part, donner espoir à ceux-là(surtout les jeunes) qui se seraient découragés et tentés de rejoindre le maquis ou d’aller à l’aventure en utilisant des embarcations qui n’offrent aucune sécurité(pirogues), de garder espoir et renoncer à le faire. Il est donc urgent que son Excellence le Président Macky Sall réagisse dans le bon sens.
L’administration locale a elle aussi un rôle et pas des moindres à jouer. Il faut une administration à visage humain ; une administration qui soit imbue des valeurs locales ; une administration efficace, juste, équitable et exclusivement au service de ses usagers.
Malheureusement ce qui se passe présentement en Casamance au niveau de certaines administrations (surtout celles relevant des ministères de la justice et de l’intérieur) est à la limite révoltant.
Nous y trouvons des agents zélés qui continuent à se comporter comme du temps des colons. Ils affichent le mépris et entretiennent la peur autour de leur personne. Ces agents sont au finish perçus comme étant des gens qui ne sont pas venus pour servir mais plutôt pour se servir en s’accaparant de tous les biens de la région : terres, forêts, produits halieutiques etc.
De ce côté, l’administration centrale doit être plus vigilante en prenant des dispositions allant dans le sens de la bonne gouvernance ; entre autres :
• Mettre en place un système de contrôle qui puisse renseigner sur le niveau de satisfaction des usagers des administrations locales.
• Affecter des agents en tenant compte certes de leurs compétences techniques ; mais, veiller aussi à ce qu’ils soient suffisamment informés sur la sociologie du milieu où ils sont appelés à servir.
• Mettre en œuvre le projet (qui dort dans les tiroirs) d’alphabétiser en langues nationales tous les agents de l’administration ; ce qui permettra une meilleure collaboration entre ces agents et les usagers de leurs services (bonne communication et meilleure intégration).
• Valoriser les expertises locales (main d’œuvre qualifiée ou non)en matière d’embauche et /ou d’octroi de marchés.
• Aider à organiser des salons économiques d’envergure nationale voire sous-régionale, pour encourager les producteurs locaux. Cela leur permettra aussi de faire connaître leurs produits et nouer au besoin des relations d’affaires avec des partenaires nationaux ou étrangers.
La mise en œuvre des présentes propositions de recommandation pourrait, avec l’aide du Tout-puissant, contribuer fortement à ramener la paix en Casamance.
Prions pour que l’année 2013 soit la bonne. Que Macky ait plus de baraka que ces prédécesseurs pour qu’il puisse venir a bout de ce dossier afin que la paix revienne dans cette verte Casamance. Amen !!!
Monsieur Pierre-Paul Bassène
Enseignant.
Pathiana
En Février, 2013 (15:16 PM)Maoudotokoragalloussassa
En Février, 2013 (17:06 PM)Senero
En Février, 2013 (18:04 PM)Gal Gui
En Février, 2013 (18:06 PM)Real
En Février, 2013 (18:23 PM)Diadiack
En Février, 2013 (20:21 PM)Lisez ce qui s'est vraiment passé à Kafountine et à Diouloulou.
Nouveau bilan des attaques de Kafountine et de Diouloulou : 12 militaires sénégalais tués, des armes et des ordinateurs saisis par Atika (MFDC)
Soumis le lundi, 02/11/2013 - 14:29
Après une semaine, l’attaque des bases de l’armée et de la gendarmerie sénégalaise en début du mois de février 2013, par les combattants du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) à Kafountine et à Diouloulou fait encore échos dans la population locale. Les déclarations des autorités sénégalaises, des militaires de la DIRPA et de la presse (APS en premier lieu) n’ont pas convaincu les esprits. Il y a bien une guerre en Casamance que l’on ne voit pas.
Les médias ont la plus grande difficulté à s'approcher des zones où se déroulent des affrontements. Aucun journaliste ne se rend aux fronts. Certains journalistes devinent de loin le combat de leurs Jambars et s’adonnent à des bilans fantaisistes, privés d’informations et livrés aux rumeurs invérifiables. Et c’est bien l’armée sénégalaise qui dressent des barrages étanches sur les routes pour empêcher les « curieux».
Le Journal du Pays, soucieux du devoir d’informer les Casamançais, a dépêché son envoyé spécial sur place et joindre le maquis du Nord pour avoir la version d’ATIKA, la branche armée du MFDC.
Selon le commandant des opérations : « Nous avions infligé aux forces d’occupation sénégalaise de lourdes pertes humaines, 12 militaires ont été tués. Nous démentons formellement, Atika n’a perdu aucun combattant lors de ces attaques » s’empresse t-il de préciser. « Nous avions récupéré 17 fusils d’assaut, 2 mitrailleuses, 600 kilos de munitions mais aussi et surtout les 6 ordinateurs portables». Il ajoute : « Nous avions encerclé et neutralisé les casernes avant d’y rentrer et récupérer ce matériel informatique. Nos spécialistes ferons le nécessaire pour soutirer les informations précieuses des disques durs.»
Notre envoyé, confirme la saisie des armes sénégalaises et des outils informatiques.
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