Le président de l'Union des forces démocratiques de la Guinée (Ufdg), Cellou Dalein Diallo, est formel : «il n’y aura pas d'élections sans nous».
Mettant en garde le Président Alpha Condé, il déclare: «Nous sommes dans la phase de contestation des conditions dans lesquelles le processus électoral se déroule actuellement et la tentative de tripatouillage de notre constitution. Tant que les conditions ne sont pas réunies, nous exigeons... Parce qu'il n'y aura pas d’élections sans nous».
D’ailleurs, jure le chef de l’opposition guinéenne, «le lundi 13 janvier 2020, chaque Guinéen sortira dans son quartier sur l'ensemble du territoire national pour manifester contre la confiscation du pouvoir par Monsieur Alpha Condé et son clan. Ça sera exactement comme le 14 octobre 2019».
«Nous allons user de tous nos droits pour nous opposer à la confiscation des actes démocratiques et à la violation récurrente des droits humains », a-t-il en effet martelé rappelant que le droit à la résistance à l'oppression se trouve dans l'article 21 de la constitution guinéenne.
Appelant à résister à ce qu’il qualifie d’«oppression», il soutient qu'on doit aller à des élections libres et transparentes en donnant la possibilité à tous ceux qui ont le droit de s'enrôler et en excluant tous les mineurs.
«Actuellement, nous sommes en train d'analyser les chiffres sortis par la Ceni. C’est clair que la Ceni a refusé d’appliquer les recommandations. Nous passons de 6 à plus de 8 millions d'électeurs, soit environ 70% de la population guinéenne. C'est extraordinaire», a enfin clamé Diallo.
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