La perspective d’une solution à la crise autour de la déclaration de politique générale qui oppose le Premier ministre Ousmane Sonko à l’Assemblée nationale réside dans la réadaptation du règlement intérieur du parlement, selon Momar Thiam, docteur en communication politique.
Invité de Sud FM, l’ancien membre du pôle de communication de la présidence sous le régime de l’ancien président Abdoulaye Wade prévient que sans correction des insuffisances du règlement intérieur, une dissolution de l’Assemblée nationale est inévitable.
« Le bureau de l’Assemblée nationale, dominé par les députés du groupe Benno Bokk Yaakaar, ne pourra pas remporter le bras de fer avec le Premier ministre. Car ce conflit de 'politique politicienne' avec des provocations déshonore l’Assemblée nationale » regrette le Dr Thiam.
Il a souligné que dans le régime hyper présidentiel du Sénégal, le président de la République a toujours le dernier mot.
Selon lui, la menace de dissolution plane sur l’Assemblée et le président pourrait décider de dissoudre l’Assemblée nationale pour résoudre la crise.
Pour éviter un tel scénario, le communicant estime que le bureau de l’Assemblée devrait adapter son règlement intérieur afin de permettre au Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale, une tradition républicaine. D’ailleurs, il a mis en garde que le président de la République pourrait procéder à la dissolution de l’Assemblée dès le 15 septembre, si les modifications nécessaires ne sont pas apportées.
Cependant, l’expert en communication n'a pas manqué de critiquer le texte controversé publié par le Premier ministre le 27 juin, qu’il qualifie par ailleurs de « provocation politique».
En effet, selon lui, bien qu'Ousmane Sonko soit dans son droit de demander des corrections au règlement intérieur, son ultimatum donné à l’Assemblée nationale pour le 15 juillet est perçu comme une provocation qui n’honore pas les institutions.
8 Commentaires
Pas De Vengeance
En Juillet, 2024 (14:52 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (15:28 PM)Ou tu n'a rien compris de ce qui ce passe
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En Juillet, 2024 (18:46 PM)On sait qu’on vous paye pour inonder les réseaux sociaux et raconter des conneries .
Ce que vos détracteurs ignorent est que les africains sont maintenant éveillés et aucune manipulation ne passera pour déstabiliser nos pays et continuer à piller nos rester nous maintenir dans la pauvreté et la dépendance à l’occident .
Je parle même pas de la DPG mais c’est la constitution coloniale qui doit être réviser pour s’adapter à nos réalités .
J’en appelle au Président Dionatebet à son premier ministre d’arrêter de vouloir rester démocrate (une notion merdique inventée par l’occident pour maintenir nos pays dans le soius développement).
Pour développer l’Afrique ,il faut de la dictature et la fermeté dans la pratique.
Ici en Amériques où nous vivons y’a pas de démocratie mais une dictature qui dit pas son noms la preuve essaie d’être dans la polygamie,ou met une bourka tu va voir s’ils vont tolérer .
La démocratie est inventée pour cretiniser l’Afrique mais elle n’existe pas à l’occident .
L’Afrique doit réécrit son histoire et adapter nos réalités à nos vécues et réalité.
Dakarois
En Juillet, 2024 (15:02 PM)Pure Vérité
En Juillet, 2024 (15:07 PM)Le problème pour ces derniers n'est rien d'autre que Monsieur Ousmane Sonko au pouvoir par la volonté du bon Dieu et du peuple continue de les déranger. Il faut savoir que la messe est dite les gars et que le peuple reste toujours vainqueur.
Il faut modifier le règlement intérieur, comme il se doit et passer à autre chose, permettre au Premier ministre de faire sa DPG devant cette Assemblée nationale.
De grâce, c'est l'aire du Jub, jubal, jubanti.
Les sénégalais ont massivement voté pour Diomaye Sonko dés le 1er tour, alors ils doivent lui donner la majorité absolue à l’assemblée pour qu’il puisse dérouler ses projets.
Diomaye ne doit pas faire confiance à ces corrompus et doit donc dissoudre très rapidement cette assemblée dès Septembre.
Clair
En Juillet, 2024 (15:26 PM)Si on dissout l'assemblée il y aura des conséquences.
Il faut 90 jours pour réorganiser des élections et 150 jours pour installer les nouveaux membres et ça n'empêchera pas aux actuels députés de toucher leur salaire.
Tout ça c'est un budget énorme et l'état n'a pas assez d'argent pour le moment.
Il faut aussi prendre en compte les investisseurs qui vont jamais venir dans un pays où l'assemblée nationale a été fragilisée pour des motifs politiques.
Essayons de mettre l'intérêt du Sénégal au dessus des considérations politiques et partisanes.
On peut compter sur la sagesse du président de la république qui semble plus serein et moins conflictuel que son PM qui fait plus de politique que la gestion d'un état.
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