Selon le quotidien national Le Soleil, un comité ad hoc a été mis en place, hier, lors de la réunion de la commission du Dialogue politique. Il devrait aider à évacuer les divergences, et trouver des solutions durables. Ce, après les désaccords notés sur la révision de l’Article 80, de l’arrêté Ousmane Ngom, du cumul des fonctions de chef d’État et de chef de parti, de la liberté de candidature, etc.
Les parties prenantes au Dialogue national n’ont également pas pu trouver, hier encore, de plages de convergence sur la désignation de l’autorité qui sera chargée d’organiser les élections. Résultat des courses, elles ont fini par se fixer des délais pour enregistrer de nouvelles marges de progression.
En guise d’exemple, l’opposition a proposé le délai du 26 mars pour trancher définitivement le débat orienté sur la désignation d’un arbitre neutre pour l’organisation des élections. L’opposition et la société civile tiennent toujours à la création du ministère chargé des élections ou d’une haute autorité indépendante.
La majorité présidentielle a opté, elle, pour le renforcement des organes de régulation comme le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), et la Commission électorale nationale autonome (Cena). Ladite partie, qui n’est pas en phase avec les deux pôles précités, remet en cause la pertinence de leur seconde proposition, arguant qu’il n’est pas du ressort du ministère de l’Intérieur d’organiser les élections.
Selon ses représentants, il ne fait qu’accompagner les acteurs, «gérant que des questions d’ordre matériel durant le processus électoral». Indiquant, en outre, que «l’implication des Cours et Tribunaux du Sénégal dans ce processus suffit pour lever toute équivoque». Dans tous les cas, le dernier mot appartient au chef de l’État, Macky Sall. Pour une meilleure vulgarisation de leurs activités, les membres du Comité de pilotage du dialogue national ont annoncé la création d’un site web dédié.
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